Dans le cadre de la sécurité des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), la présence militaire est forte, avec plus de 10 000 soldats uniquement en Ile-de-France et jusqu’à 18 000 au niveau national. Ce déploiement massif, qualifié d’inédit par le général Christophe Abad, gouverneur militaire de Paris, implique les deux tiers des régiments de combat de l’armée de terre.
Bien que certains rôles soient clairement définis, les soldats français jougent principalement un rôle de défense, dit « au large ». Les forces de la police et de la gendarmerie, quant à elles, sont principalement chargées de la gestion du coeur du dispositif de sécurité des jeux.
En plus de veiller à la sécurité aérienne et de combattre les drones, l’armée a également la responsabilité de patrouiller à pied dans des zones plus étendues. De plus, l’armée gère spécifiquement la zone de sortie des embarcations pour la cérémonie d’ouverture, avec près de 800 soldats affectés à cette tâche. Cependant, le dispositif a subi une réduction.
Des dizaines de régiments venant de chaque coin de France ont été déployés pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques. Le rôle principal des forces armées a été d’augmenter l’opération ‘Sentinelle’, menée tout au long de l’année par l’armée de terre. Les soldats mobilisés ont été appelés à servir pour une période minimale de trois mois, plutôt que les deux mois habituels. Toutes les troupes ont été soumises au commandement du gouverneur militaire de Paris, dont le quartier général a été transféré à l’École militaire à Paris, de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) pour la durée des jeux. « Nous avons traité cette mission comme une opération militaire réelle, » souligne le général Abad.
Cependant, les troubles survenus en Nouvelle-Calédonie à partir de la mi-mai ont perturbé le calendrier des policiers, gendarmes et militaires. Certaines des forces déployées ne sont pas retournées en métropole, obligeant le préfet de police à revoir à la baisse le plan initial pour les JOP, selon des sources concordantes. « Certaines ressources sont toujours mobilisées en Nouvelle-Calédonie et nous manquent, » admet le général Abad. « Mais comme pour toute opération, nous nous adaptons. » L’ajustement de l’arrangement de sécurité a conduit à des négociations entre Paris et le reste de la France, y compris la mobilisation des gendarmes réservistes pour assurer des missions de surveillance et de sécurité dans les zones touristiques.
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