Selon un rapport, plus de 4% des vols mondiaux ont été annulés à cause d’une énorme panne informatique qui a frappé les clients de CrowdStrike, une entreprise de cybersécurité. Cette interruption a également créé des problèmes de paiement dans plusieurs magasins et a perturbé les signaux des chaînes de télévision. Cependant, la plupart de ces problèmes ont été résolus après un vendredi difficile pour de nombreuses grandes entreprises.
Patrice Vergriete, le ministre des transports, a déclaré que la situation dans tous les aéroports français était revenue à la normale le samedi midi. Toutefois, aux États-Unis, beaucoup de vols ont encore dû être annulés le samedi 20 juillet – environ 3,5% de tous les avions devaient décoller ce jour-là et sont restés au sol, selon le bureau d’analyse des données de transport Cirium. Le dimanche 21 juillet a également vu près de 1 500 annulations. Cependant, le lundi 22 juillet, tous les aéroports du reste du monde fonctionnaient normalement, bien que certains retards ou annulations dues à cette panne informatique puissent encore être remarqués localement.
Dans des pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni, où des hôpitaux et des cabinets médicaux ont été perturbés par la panne, la situation a également été normalisée. En fait, l’hôpital universitaire du Schleswig-Holstein en Allemagne, qui avait suspendu les opérations chirurgicales non urgentes le vendredi, a annoncé que toutes les interventions prévues lundi se dérouleraient comme prévu. Cela vient après que tout a été bloqué dans une « boucle de redémarrage ».
Toutes les complications liées à la défaillance n’ont pas encore été résolues, particulièrement dans les entreprises de grande envergure. Au cours du week-end, Microsoft a signalé qu’à peu près 8,5 millions de systèmes exploitant leur OS Windows – soit environ 1% de leurs utilisateurs à travers le monde – ont été touchés par cette coupure, causée par une actualisation défaillante du logiciel CrowdStrike. Les ordinateurs impactés sont coincés dans une « boucle de reinitialisation », ce qui rend dans plusieurs cas, l’application d’un correctif à distance impossible : une intervention physique est requise pour chaque système.
Vendredi, l’unique solution connue était d’effacer un fichier manuellement après avoir redémarré le système en mode « sécurisé » – une démarche longue et laborieuse. Samedi et dimanche, CrowdStrike et Microsoft ont mis à disposition une autre tactique, plus efficace, qui nécessite l’utilisation d’un clé USB spécialement programmée pour corriger le fichier provoquant le défaut. Dans certains cas, selon les configurations employées, certains systèmes ont également pu être restaurées « à distance », en téléchargeant une version actualisée du logiciel CrowdStrike qui ne comprenait plus le fichier problématique.
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