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22 juillet 2024 19 h 13 min

« Israël annonce deux autres morts, Nétanyahou à Washington »

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Voici un résumé de la situation de la veille. Selon de nouvelles informations publiées le lundi 22 juillet par le ministère de la santé du Hamas palestinien, le conflit entre Israël et le Hamas a entraîné la mort de 39 006 personnes à Gaza, principalement des civils. Selon l’Agence France-Presse (AFP), qui base ses chiffres sur des sources officielles israéliennes, 1 195 personnes, majoritairement des civils, ont perdu la vie en Israël lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. L’armée israélienne annonce également la mort de 683 de ses soldats depuis lors.

Le Forum des otages a indiqué lundi que deux otages avaient été tués par le Hamas à Gaza. Yagev Buchshtab, 35 ans, et Alex Dancyg, 76 ans, ont été kidnappés le 7 octobre 2023. Le communiqué du Forum insiste sur l’importance vitale de libérer les otages pour qu’ils puissent rentrer chez eux, soulignant que leur mort est un « rude rappel de l’urgence ».

Dans une déclaration, l’armée israélienne a confirmé que « les corps sont aux mains de l’organisation terroriste Hamas », ajoutant que les circonstances de la mort des deux hommes en captivité seront examinées par les autorités compétentes.

D’après l’armée, le 7 octobre 2023, 251 personnes ont été kidnappées. Selon la même source, 72 sont toujours détenues à Gaza, et les corps de 44 autres personnes enlevées sont entre les mains du Hamas palestinien.

Benyamin Nétanyahou s’apprête à se rendre aux États-Unis pour une visite.

Lundi, Benyamin Nétanyahou, le chef du gouvernement israélien, a pris son départ pour les États-Unis pour y rencontrer le Président Joe Biden, le mardi, et pour tenir un discours au Congrès, le mercredi. Nétanyahou a exprimé l’importance de cette visite dans un contexte de « grande incertitude politique » suite à l’annonce par le président Biden de sa non-candidature aux élections de novembre.

«Que le peuple américain choisisse qui il veut comme prochain président, Israël demeurera l’allié solide et indispensable des États-Unis au Proche-Orient », a déclaré Nétanyahou à la presse avant de monter à bord de son avion. « Que nos ennemis sachent que l’Amérique et Israël restent unis aujourd’hui, demain et à jamais, malgré cette période d’incertitude et de guerre », a-t-il souligné.

Washington, premier supporteur diplomatique et militaire d’Israël, a montré une certaine frustration concernant les répercussions de la riposte israélienne en bande de Gaza, insistant sur la protection des civils et la fourniture d’aide humanitaire. Avec l’Égypte et le Qatar, Washington tente de réanimer les pourparlers pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui pourrait aboutir à la libération des otages. Dimanche, Nétanyahou a annoncé qu’il avait approuvé l’envoi d’une autre délégation le jeudi suivant pour discuter des termes de l’accord.

Pendant ce temps, en bande de Gaza, l’attaque par Israël contre le Hamas se poursuit et notamment dans des zones que l’armée déclare avoir repris. Des évacuations ont été ordonnées dans le sud de la bande de Gaza.

L’armée a donné l’ordre lundi aux habitants de l’est de Khan Younès, la cité la plus populeuse du sud, de migrer vers l’ouest suite à des attaques de roquettes en direction d’Israël. Ce déménagement vers la zone d’Al-Mawasi, considérée comme un refuge pour les déplacés, est une tentative de préparation à une « opération d’envergure contre les cellules terroristes ». Des rapports de l’Agence France-Presse ont fait état de tirs d’artillerie massifs sur l’est de la province de Khan Younès.

Après l’attaque meurtrière à Tel-Aviv par le drone des rebelles houthis du Yémen, Israël a riposté en bombardant le port stratégique de Hodeïda, contrôlé par les rebelles, dans l’ouest du Yémen. Six personnes ont été tuées et des dizaines blessées lors de cette première attaque affirmée par Israël au Yémen.

Malgré le feu provoqué par le bombardement israélien dans le port, les Houthistes et Israël avaient de nouveau échangé des menaces. Selon l’agence de presse Saba, qui est du côté des rebelles, les responsables du port ont assuré que Hodeïda « fonctionnait à plein régime ». Le dimanche, un dirigeant du port, cité par Saba, a déclaré : « Il n’y a pas de souci pour l’approvisionnement et les livraisons de nourriture, de médicaments et de produits pétroliers ».

Le port de Hodeïda est une voie d’accès essentielle pour le carburant et l’aide internationale dans les régions yéménites contrôlées par les Houthistes.