Plusieurs états situés à l’ouest des États-Unis, tels que l’Utah, l’Oregon et la Californie, sont aux prises avec des incendies depuis le lundi 22 juillet. Plus particulièrement, deux incendies ont éclaté le dimanche précédent dans les régions peuplées de la Californie orientale, plus précisément dans le comté de Riverside, selon les sources locales. Jusqu’ici, ces derniers ont ravagé près de 800 hectares, démolissant quelques édifices au passage et entraînant l’émission d’ordres d’évacuation.
Selon le rapport de l’agence CalFire, actuellement, les pompiers combattent vingt et un feux d’intensités variées à travers la Californie. La tâche est rendue encore plus ardue en raison d’une nouvelle vague de chaleur qui a frappé la région ouest du pays depuis le week-end dernier. Plus de 30 millions d’Américains ont été affectés par des alertes de canicule lundi, notamment dans les états d’Arizona, Nevada, Washington, Oregon, et plus spécialement en Californie.
Au mois de juillet, Gavin Newsom, le gouverneur de Californie, avait prédit une saison d’incendies très active suite à deux ans de pause permise par des saisons d’hiver pluvieuses. La végétation qui en a résulté est extrêmement sèche du fait des vagues de chaleur continue depuis le début du mois de juin, ce qui favorise la dissémination des incendies.
À ce jour, les feux de forêt qui ont débuté à la mi-juillet ont dévasté 840 km2, comparativement à la moyenne de 156 km2 lors des cinq dernières années.
La Californie a récemment déployé des pompiers pour aider l’Oregon, où la saison des incendies a commencé de manière extrêmement féroce, d’après Tina Kotek, la gouverneure. L’Oregon, un état généralement plus clément du Nord-Ouest, fait actuellement face à environ vingt feux. Le Cow Valley Fire, l’un de ces incendies, a été classé comme « mégafeu » la semaine dernière après avoir dévasté plus de 400 km2 dans une zone rurale et peu densément peuplée. Les autorités locales rapportent qu’il est actuellement maîtrisé à 80%.
L’Utah a également subi un incendie qui s’est déclenché samedi près de Salt Lake City. Cet incendie a entraîné l’évacuation d’environ quarante maisons dans les collines au nord de la ville, provoquant une panique chez certains résidents qui ont pu voir les flammes de très près.
Les vagues de chaleur successives sont l’indicateur du réchauffement planétaire dû au changement climatique provoqué par la dépendance de l’homme à l’énergie fossile. La chaleur accablante qui frappe actuellement les États-Unis succède au mois de juin le plus chaud jamais enregistré globalement, selon l’observatoire européen Copernicus.