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21 juillet 2024 3 h 06 min

« Trump rencontre J.D. Vance post-attentat »

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Donald Trump, le candidat républicain à la présidence, marquait son retour à la campagne avec un dîner à Grand Rapids, Michigan, le 20 juillet, une semaine après l’attentat dont il a été victime en Pennsylvanie. Il se tenait devant ses partisans avec un petit pansement beige sur l’oreille.

Trump avait été le choix officiel du parti républicain, qui l’a désigné lors d’un rassemblement enthousiaste à Milwaukee, Wisconsin. Là, il portait un large pansement blanc sur l’oreille.

Ronny Jackson, son ancien médecin à la Maison Blanche, a partagé les détails de son état de santé à la suite de l’attaque. Il a dit que la balle avait laissé une blessure de deux centimètres de profondeur. Sa blessure avait provoqué des saignements significatifs et l’oreille avait gonflé. Jackson, maintenant un représentant du parti conservateur, a noté que le gonflement avait diminué et que la blessure commençait à guérir.

Donald Trump a pris la parole à Grand Rapids avec son colistier officiel, J.D. Vance, devant une foule de 12 000 personnes dans une salle omnisports bondée. Trump espère récupérer cet « État clé » du Michigan, qu’il avait gagné en 2016 mais perdu face à Joe Biden en 2020.

Trump tente de consolider son soutien dans le nord, une région qui a souffert de la désindustrialisation, comme la ville de Detroit. Il va continuer de prôner des baisses d’impôts, combattre l’inflation et imposer des taxes sur les importations pour protéger le « fabriqué en Amérique ».

Au cours d’un long discours ponctué, comme de coutume, de ses relations avec les dirigeants mondiaux, dont le « brillant » président chinois Xi Jinping qui « règne sur 1,4 milliard d’individus avec une poigne de fer », Donald Trump a une fois de plus déchaîné sa virulence contre les immigrants, les accusant des infractions les plus graves et promettant la « plus vaste mission d’expulsion » de l’histoire de la nation. En anticipation des futures élections, il a également assuré une « vague dévastatrice » en faveur des Républicains, se moquant des Démocrates « qui ne parviennent pas à se décider sur leur candidat », alors que Joe Biden, tenu à l’écart à cause du Covid-19, voit une opposition croissante. Plus d’une trentaine de représentants ont ouvertement demandé qu’il laisse la place à un candidat plus jeune. L’un de ses principaux donateurs, l’homme d’affaires Michael Moritz, lui a recommandé de se retirer et a décidé de suspendre ses contributions au parti.

Avant Trump, J.D. Vance a pris la parole, ciblant la vice-présidente Kamala Harris, un nom qui revient souvent comme possible remplacement de Biden. « J’ai servi dans les Marines des États-Unis et j’ai créé une entreprise. Qu’avez-vous accompli, sauf toucher un salaire? » a-t-il répliqué à l’égard de l’ex-sénatrice et procureur général de Californie.

Trump a dénoncé les efforts des Démocrates pour pousser Biden à se désister. « À l’heure actuelle, les leaders du parti Démocrate s’efforcent désespérément d’inverser les résultats des primaires de leur propre parti afin de tenir à l’écart l’escroc Joe Biden du vote » a-t-il déclaré. Le dispositif de sécurité a été le centre des attentions durant son discours.

L’ex-président du parti républicain a réfuté les accusations d’extrémisme souvent formulées par ses opposants. « Ils continuent de prétendre que je représente un danger pour la démocratie. La semaine passée, j’ai été victime d’une attaque pour défendre la démocratie », a-t-il affirmé, accueilli par les vivats de ses supporters. « Je ne suis pas censé être présent aujourd’hui, il s’est produit un événement tout à fait exceptionnel », a-t-il ajouté.

Ce samedi, le focus principal a été mis sur le sujet de la sécurité, suite à plusieurs interrogations sur les manquements lors du précédent rassemblement qui a eu lieu en extérieur. En contrast, la réunion à Grand Rapids s’est déroulée à l’intérieur, un contexte plus simple à gérer au niveau de la sécurité.

A l’entrée de la salle, les participants ont été soumis à un contrôle de détecteur de métaux. « C’est la sécurité la plus rigoureuse que j’aie jamais rencontrée », a témoigné Renee White, une adepte qui prétend avoir été présente à 33 rassemblements de Donald Trump. « On a habituellement le droit d’amener quelques petits sacs, mais aujourd’hui, j’ai dû abandonner des objets », a-t-elle précisé.

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