« Coup d’oeil distrait à la parade
Le dimanche, le meilleur de l’exécutif a émergé de son bourbier politique pour admirer le défilé du 14 Juillet. Un répit ? Peut-être. Un moment d’unité ? Pas tout à fait. À l’arrivée de la Patrouille de France dans le ciel de Paris, Brigitte Macron a détourné les yeux, Gérard Larcher a cherché dans ses documents, Gabriel Attal a protégé son regard, Aurore Bergé a commencé à raconter une histoire, tandis qu’Emmanuel Macron a tenté à nouveau l’improbable : saluer les pilotes !
Un cavalier solitaire
En levant son bras droit, Emmanuel Macron a révélé l’ourlet de la manche de sa chemise. Plus précisément, un poignet mousquetaire, incitant à un petit retour sur l’histoire du textile. Ces poignets ont vu le jour au XVIIIe siècle et sont rapidement devenus la marque de fabrique des militaires et des cavaliers munis de mousquets. Très concernés par leur apparence, mais visiblement moins par le côté pratique, ces mousquetaires les fixaient avec d’énormes rubans colorés. Emmanuel Macron, lui, opte plutôt pour les boutons de manchette. Tant mieux.
La reine du beige
À ses côtés, Brigitte Macron était vêtue entièrement en beige, habillée de la tête aux pieds en Louis Vuitton. Le monogramme emblématique de la marque – créé en 1896 en hommage à Louis Vuitton, mort quatre ans plus tôt, et pour décourager les imitateurs qui prenaient l’habitude de copier l’historique toile à damier de la marque – était visible, avec un zoom sur l’image, sur la doublure de sa veste laissée sur sa chaise. Une discrète publicité ? Il est plus probable de dire que le ciel est capricieux ces temps-ci.
Un revers à droite. »
Dans la seconde ligne, Amélie Oudéa-Castéra, la responsable du domaine sportif, a brandi sa main pour s’abriter du soleil. Ce geste nous a permis d’observer que cette ex-joueuse de tennis porte, étonnamment mais logiquement pour une gauchère, sa montre au poignet droit. Notez également que sa montre est dotée d’un bracelet d’acier dont les maillons scandent la silhouette d’un grain de riz. Pour votre culture générale, nous vous signalons que la montre que notre ministre porte est une création de Cartier : une Panthère.
Plus loin, on ne peut s’empêcher de remarquer l’approche différente adoptée par Franck Riester, assis sur la troisième ligne. Ni lève la main, ni porte des lunettes de soleil, le ministre en charge du commerce international et de l’attractivité de notre pays avait préféré coiffer une casquette de baseball, brodée d’une cocarde tricolore flanquée des lettres « S », « N », « U ». Avait-il raison de faire ce choix ? Cette casquette nous a rappelé l’existence de notre service national universel, c’est déjà quelque chose à retenir.
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