Sylvie Pierre-Brossolette, la dirigeante du Haut Conseil pour l’égalité entre les sexes (HCE), a été démis de ses fonctions suite à des accusations de propos racistes et sexistes. Selon une décision publiée, le mercredi 17 juillet, dans le Journal officiel, son licenciement est justifié par « l’intérêt du service ». Bérangère Couillard, précédemment secrétaire d’État sous l’égide du ministère de la transition écologique (2022-2023) et ensuite ministre déléguée chargée de l’égalité des sexes et de la lutte contre les discriminations (2023), est désignée pour la remplacer.
Mme Couillard, défavorisée lors des élections législatives en Gironde, est reconnue pour avoir introduit une loi adoptée en juillet 2020 pour protéger les victimes de violences domestiques dans le gouvernement Borne. Des accusations ont émergé en mai lorsqu’une lettre, rédigée par le personnel du secrétariat général du HCE le 2 janvier 2024, a été rendue publique par Mediapart. Les membres du personnel affirmaient être fréquemment exposés à des commentaires de Mme Pierre-Brossolette et des co-présidents qui flirtaient avec l’illégalité.
Il a été allégué que l’équipe de direction avait tenu des « propos offensifs », souvent sous le couvert de l’humour, qui perpétuait et banalisait la culture du viol et blâmait les victimes. Les accusations comprenaient également des commentaires stigmatisants à l’égard de la communauté LGBT+ et des propos racistes et islamophobes. Lorsque l’Agence France-Presse a contacté Mme Pierre-Brossolette pour un commentaire, celle-ci a fermement rejeté les allégations et dénoncé une « tentative de déstabilisation » du HCE et son approche « abolitionniste et universaliste ».
Fondé en 2013 pendant le mandat de François Hollande, le HCE, qui relève de Matignon, est responsable de la préparation d’un rapport annuel sur la situation du sexisme en France et de l’évaluation des politiques gouvernementales concernant l’égalité des sexes. Mme Pierre-Brossolette avait pris ses fonctions en 2022, son mandat devant se terminer en 2025.
Participer
Reprendre ce contenu
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.