Roberta Metsola, la gardienne maltaise, a été largement réélue le mardi 16 juillet pour un autre mandat en tant que présidente du Parlement européen, en recevant 562 votes pour la poursuite de sa présidence pour une autre période de deux ans et demi. Originaire d’un milieu juridique et diplômée du Collège de Bruges, elle peut affirmer fièrement son engagement envers l’Europe. Sa première candidature aux élections européennes date de 2004, cependant, ce n’est que dans 2013 qu’elle est devenue eurodéputée. Depuis, elle s’est consacrée aux questions de liberté civile, de justice et de corruption, et a réussi à grimper les échelons.
Quand elle s’est présentée pour la première fois pour la tête de l’Assemblée législative communautaire, Metsola a dû clarifier ses positions contre l’avortement, qui demeure illégal dans son pays. Qu’il s’agisse des questions d’État de droit, d’immigration ou des droits des LGBT, l’habitant maltaise a constamment défendu des positions avant-gardistes. Néanmoins, cette mère de quatre enfants et épouse d’un Finlandais, qui se voit comme une féministe, n’est pas toujours à l’avant-garde de la lutte pour les droits des femmes.
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