La leader du Parti des travailleurs (trotskiste) en Algérie, Louisa Hanoune, a déclaré qu’elle se retire de la course à la présidence. Cette annonce survient suite à la déclaration du président Abdelmadjid Tebboune le 11 juillet, indiquant son désir de se réélire. Hanoune, qui a été emprisonnée suite aux protestations du Hirak en 2019, a précisé qu’il y avait un désir d’évincer son parti des élections et de violer le droit des gens à choisir entre différentes options politiques.
Dans une déclaration publique, Hanoune, qui s’est précédemment présentée à la présidence en 2004, 2009, et 2014, a décrit les conditions actuelles comme injustes et antidémocratiques. Elle a affirmé que son parti ne participerait pas à l’élection présidentielle du 7 septembre. Aucun autre détail n’a été fourni, mais elle a indiqué que sa décision était basée sur certains renseignements qu’elle avait reçus.
Tebboune, qui est âgé de 78 ans, a prétendu que son désir de se réélire était basé sur le soutien de nombreux partis et organisations, à la fois politiques et non politiques, ainsi que de la jeunesse.
Hanoune, figure notoire de l’opposition algérienne, a été arrêtée en mai 2019 durant les manifestations du Hirak sous des accusations de complot contre l’État et l’armée. Elle a été libérée en février 2020 et acquittée en janvier 2021.
M. Tebboune, considéré comme le principal candidat pour le vote, avait gagné la précédente élection, caractérisée par une abstention élevée, avec 58 % des suffrages. Il a pris la relève d’Abdelaziz Bouteflika, forcé à démissionner en 2019 sous l’influence de l’armée et du Hirak. En tant qu’ancien Premier ministre de M. Bouteflika, M. Tebboune était en charge de la répression du Hirak.
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