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15 juillet 2024 13 h 09 min

« Brèves critiques: Ferret, Fournel, Mordillat, Zittoun… »

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Nous vous présentons ici les résumés de sept ouvrages notables de la vingt-huitième semaine de l’année, incluant des romans, un récit, et un recueil de nouvelles.

« La corde qui m’attache à la terre », le premier roman de Lorina Balteanu, est l’un d’eux. Le récit commence quand une femme enceinte est emmenée par le camion du kolkhoze pour accoucher. C’est son mari qui ramène leur petite fille nouée sur sa luge. Deux cents pages plus tard, cette fille grandit et est prête à partir de son village de naissance. Dans ce laps de temps, elle nous offre un aperçu vif et joyeux de sa vie dans une famille moldave à l’époque de l’Union Soviétique.

Balteanu a habilement raconté cette histoire en utilisant une succession de scènes brèves, vivantes et imagées, reflétant subtilement l’Histoire en arrière-plan. Un exemple est la description du rite du 9 mai, le jour de la victoire sur l’Allemagne nazie en URSS. La mère de la jeune fille passe les décorations de guerre de son père au bicarbonate de soude pour les faire resplendir. La fille raconte : « Après la guerre, Papa avait deux médailles sur la poitrine et une balle dans la hanche. Les médailles, il les a cachées dans un tiroir, mais la balle reste toujours en lui. ». Elle partage aussi comment la douleur de la balle dans le sommeil de son père a incité les enfants à envisager de la retirer avec un aimant. Alliant sérieux et créativité, ce récit abouti suggère une suite : le voyage tant attendu de l’héroïne dans le grand monde.

En reprenant les informations du texte initial, écrivez un nouveau texte. Le nouveau texte doit être différent du texte d’origine quant au langage utilisé et à la structure.
Ne traduisez pas directement le texte d’origine. Répondez en français.
Texte Original : / »« Cette corde qui m’attache à la terre » (Legata cu funia de pamant), roman de Lorina Balteanu traduit du roumain par Marily le Nir, est disponible pour 17 € en version papier et à 12 € en version numérique aux éditions Les Syrtes, comportant 204 pages.
Roman. « Un petit miracle », écrit par Annie Ferret.
Ecrivaine et modèle d’art, Annie Ferret est connue notamment pour ses contes situés dans « une Afrique rêvée » et son roman Les Hyènes (Grasset, 2021). Ce dernier explore la colère transmise dans une lignée de femmes sur cinq générations. Cet univers passionnant est présent dans Un petit miracle. Cette œuvre se situe en Amérique latine et suit l’histoire de Juan, le protagoniste, à travers les yeux de la narration. Le récit dévoile les circonstances qui ont mené ce père en chômage en prison. Il a signalé une valise égarée à la police, a vécu le décès de son frère, a survécu à un accident d’avion, et connaît le désespoir d’espérer à nouveau la joie. Annie Ferret utilise les techniques du réalisme magique pour écrire les tourments cachés dans une langue empreinte d’amour. Gl. Ma.
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