La phase principale de Parcoursup, la plateforme d’affectation de l’enseignement supérieur, s’est achevée le vendredi 12 juillet. Elle a permis de finaliser les propositions d’admission pour les candidats en attente. Les chiffres du ministère de l’enseignement supérieur indiquent que 124 000 candidats (environ 14,5%, améliorant le 13,3% de 2023) sur un total de 849 000 n’avaient reçu aucune proposition en réponse à leurs souhaits au 9 juillet. De plus, 29 000 d’entre eux (soit 3,4%, comparé à 3,5% en 2023) ont abandonné la plate-forme.
Le ministère de l’enseignement supérieur a également fourni des statistiques à jour samedi, tenant compte des résultats finaux du baccalauréat. À la fin de cette période, 85 020 candidats sur 848 917 n’avaient pas reçu de proposition d’admission.
Comparé à l’année précédente, où 77 000 candidats n’avaient pas reçu de proposition à la même époque, il y en a donc plus cette année. Deux ans auparavant, 94 000 candidats étaient dans le même cas. Un détail important à mentionner, comme l’a précisé Jérôme Teillard, responsable de Parcoursup pour le ministère, est qu’il y avait 22 000 candidats supplémentaires cette année.
Selon les données, les lycéens sont ceux qui réussissent le mieux avec 89,5% d’entre eux ayant reçu au moins une proposition. Ensuite, ce sont les candidats qui cherchent à se réorienter (79%), puis ceux qui ont suivi une scolarité dans un lycée à l’étranger (41%). Ces chiffres sont peu ou prou les mêmes que ceux de 2023.
Il reste encore de l’espoir pour ceux qui sont déçu par leur admission en formation; ils peuvent jusqu’au 10 septembre postuler à nouveau pour environ 6000 cours où il existe toujours des places disponibles. C’est une phase supplémentaire d’admission.
Bien qu’il y ait eu des améliorations apportées depuis sa création, Parcoursup, la plate-forme d’admission, est continuellement critiquée pour sa sélectivité et son opacité. Lors des campagnes pour les élections législatives des 30 juin et 7 juillet, cette plate-forme est devenue un enjeu central du débat public dans le secteur de l’enseignement supérieur.
Le Nouveau Front populaire qui a remporté les élections législatives a bien exprimé son intention d’abolir Parcoursup pour promouvoir une meilleure démocratisation de l’université. Cependant, ceci ne sera pas réalisé facilement, car Parcoursup est le produit d’une loi et la majorité à l’Assemblée nationale n’appuiera pas forcément cette vision.
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