La gendarmerie a annoncé le déclenchement du plan Alerte enlèvement suite à la disparition probable d’une petite fille de 6 ans, appelée Célya, de Saint-Martin-de-l’If (Seine-Maritime) le 12 juillet vers la fin de l’après-midi. Elle aurait peut-être été enlevée par le partenaire de sa mère. Célya, une petite fille aux cheveux châtain foncé mi-longs, des yeux marron et de type européen, portait une robe licorne noire et mesure 1,10 m. Elle a disparu peu avant 18 heures.
Le suspect est un homme de 42 ans mesurant 1,80 m, de constitution très mince, aux cheveux châtains et aux yeux bleus. Il est susceptible de se déplacer dans une Volkswagen Golf de couleur bleu marine immatriculée 7189 WM 76. Les gendarmes ont averti quiconque le voyant de ne pas intervenir et de les contacter immédiatement en appelant le 0800 36 32 68 ou en envoyant un email à [email protected].
Plus d’une centaine de gendarmes sont sur le cas. La mère de Célya a fait appel à la gendarmerie environ à 18 heures pour signaler qu’elle avait été attaquée au couteau par son compagnon. Elle a déclaré à l’Agence France-Presse qu’elle avait réussi à quitter sa maison, mais que son partenaire, qui n’est pas le père de l’enfant, y demeurait avec la petite. Lorsque les gendarmes sont arrivés à la maison, ils ont découvert qu’elle était vide, selon une source.
Une importante mobilisation de plus d’une centaine de gendarmes de Seine-Maritime et des régions avoisinantes a été orchestrée, cela comprenait y compris des forces de l’ordre mobiles, une unité cynophile et un hélicoptère. Le couple au centre de cette affaire n’avait pas un passé de violence familiale selon les services officiels.
Mise en place en France depuis février 2006, l’initiative ‘Alerte Enlèvement’ vise à lancer une alerte large lors d’un kidnapping de mineur, afin d’engager le public dans la recherche de l’enfant et de son ravisseur. Jusqu’à présent, cette initiative a été lancée environ trente fois en France. Elle n’est actionnée que si plusieurs critères spécifiques sont respectés : une preuve certaine d’enlèvement et non une simple disparition, une victime qui est mineure, un risque éminent pour sa santé ou sa vie, et des informations suffisantes pour permettre sa localisation.
La dernière fois que cette alarme a été activée remonte à janvier précédent, suite à la disparition d’un nouveau-né à l’hôpital de Meaux (Seine-et-Marne). L’enfant a été rapidement retrouvée en bonne santé en compagnie de sa mère, qui vivait dans une situation de grande précarité.
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