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13 juillet 2024 10 h 09 min

« Contrôle Parental: Défi Technique Familial »

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Une transformation significative prévue pour les appareils connectés vendus sur le marché français semble se profiler à l’horizon. A partir du 13 juillet, les constructeurs de téléphones portables, tablettes, ordinateurs et consoles de jeux seront légalement contraints d’inclure une option de contrôle parental,qui sera activée dès la première utilisation de l’appareil. Cette exigence est le résultat d’une loi promulguée en mars 2022, supervisée par l’Agence nationale des fréquences, qui est soutenue par le gouvernement.

Cependant, de nombreux parents n’ont pas attendu l’adoption de cette loi pour mettre en place des contrôles parentaux chez eux. Préoccupés par le discours parfois alarmiste concernant le temps passé devant l’écran et les contenus violents en ligne, ils ont déjà mis en place diverses mesures, comme ils l’ont partagé avec Le Monde. Par exemple, un père règle à distance le téléphone de sa fille de 13 ans pour qu’il soit hors-service de 21h à 7h30, une mère limite les recherches Google sur l’ordinateur de sa plus jeune fille, et dans une autre famille, l’utilisation des jeux vidéo est limitée à 30 minutes par jour.

Les stratégies varient, mais tournent généralement autour de restrictions similaires (pornographie, images violentes, comportements compulsifs, réseaux sociaux inappropriés, etc.). Cependant, même en exerçant ces mesures de contrôle, les parents admettent qu’ils ont du mal à maintenir une surveillance totale sur l’utilisation faite par leurs adolescents des outils numériques, en raison de la résistance de ces derniers et des obstacles techniques existants.

Dans leurs perspectives, la problématique principale est liée à la durée d’exposition aux écrans. Julien Devaux, qui gère les systèmes d’information près de Lyon, a personnalisé le dispositif de contrôle parental d’Apple sur les iPhone de ses trois enfants, âgés de 8, 10 et 12 ans, limitant leur utilisation à une heure par jour. En ce qui concerne la fille de Caroline Romette, une enseignante d’arts plastiques, elle doit adhérer à Family Link de Google, qui dispose des créneaux horaires spécifiques pour deux heures d’utilisation quotidienne.

L’accès de l’adolescente aux contenus est également étroitement contrôlé depuis le smartphone de sa mère. « Chaque fois qu’elle souhaite installer une application, elle doit obtenir notre permission », explique cette habitante de Chartres, âgée de 52 ans. Par ailleurs, Florence Grandon, une journaliste installée à la frontière franco-allemande, a choisi une solution de contrôle parental très approfondie. Elle partage : « Toutes les informations sont disponibles sur mon téléphone, je peux voir quelles applications sont utilisées par mon fils, je peux même suivre le changement d’une application à une autre. »

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