Une enquête a été lancée par la police kényane après la trouvaille de six cadavres féminins mutilés dans une décharge de Nairobi, la capitale, le vendredi 12 juillet. Bien que des témoignages rapportaient la découverte de neuf corps à cet emplacement, un communiqué de la police nairobité a par la suite corroboré la présence de six corps féminins sévèrement mutilés et à divers stades de décomposition, enveloppés dans des bâches de nylon renforcé par des cordes.
Face à une masse indignée qui s’était rassemblée autour d’un poste de police proche du lieu effrayant de découverte à Mukuru, une agglomération pauvre au sud de Nairobi, les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc pour la disperser, comme l’a rapporté un journaliste de l’Agence France-Presse (AFP). Adamson Bungei, le chef de la police de Nairobi, a affirmé aux médias que des enquêtes ont été ouvertes pour déterminer l’identité des victimes et les circonstances de leur assassinat.
Selon la police, chaque femme a été tuée selon le même mode opératoire, mais aucune autre indication n’a été fournie jusqu’à présent. Les corps ont été transportés à la morgue pour autopsie, a ajouté la même source. Des témoins ont dit à l’AFP que les corps étaient cachés dans des sacs au milieu des détritus. Pour Lucy Njambi, une résidente de Mukuru, c’est bouleversant : « Nous avons besoin que la police nous donne des réponses car il faut enquêter rapidement sur cette affaire », a déclaré la femme à l’AFP. « Ce que j’ai vu est terrifiant. Des cadavres dissimulés dans des sacs et jetés à la poubelle. », a-t-elle ajouté.
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