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10 juillet 2024 23 h 09 min

Feux géants ravagent forêts russes massivement

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L’augmentation des incendies de forêt en Russie dépasse le million d’hectares cette année, un chiffre qui dépasse la superficie ravagée par le feu les étés passés, selon les déclarations des autorités russes, le mercredi 10 juillet. La Russie est un pays notoirement vulnérable face aux impacts du réchauffement climatique.

Chaque année, des incendies dévastateurs s’étendont sur de larges zones de la forêt russe, touchant principalement des régions isolées et peu peuplées mais parfois menaçant des zones habitées.

Lors d’une réunion télévisée avec le président Vladimir Poutine, le ministre des situations d’urgence, Alexandre Kourenkov, a révélé que « plus de 500 incendies actifs couvrent une superficie supérieure à un million d’hectares ».

Au cours de cette année, « nous avons fait face à près de 6000 incendies qui ont consumé plus de 3,5 millions d’hectares », a-t-il continué, notant que malgré la diminution du nombre total de feux par rapport à l’année précédente, l’étendue des terres brûlées « a en réalité augmenté d’un facteur 1,5 ». Pour lutter contre ces incendies, plus de 6000 personnes ont été déployées.

Dans les dernières années, les feux de forêts en Russie ont commencé plus tôt, à cause d’une montée précoce des températures. D’après le ministre de l’environnement, Alexandre Kozlov, ces feux ont démarré un mois plus tôt cette année à cause « d’une chaleur excessive anormale et des orages ».

Les régions de la Sibérie de l’est et de l’Extrême-Orient, notamment la Iakoutie, une région peu peuplée sujette à des catastrophes climatiques récurrentes, sont les plus affectées par ces incendies.

Il peut être complexe d’attribuer un feu spécifique au réchauffement climatique, néanmoins, celui-ci rend ces catastrophes plus susceptibles et intenses, une situation constatée dans divers pays. Les défenseurs de l’environnement critiquent également la stratégie russe de gestion des incendies forestiers, qui consiste à négliger les feux si le coût de leur extinction surpasse les dégâts prévus.