Voici un résumé de la situation d’hier.
Le conflit entre Israël et le Hamas a occasionné 38 193 décès à Gaza, principalement des civils, selon les chiffres actualisés du lundi 8 juillet fournis par le ministère de la santé du groupe islamiste palestinien. Du côté israélien, environ 1 195 personnes ont perdu la vie, la grande majorité étant aussi des civils, durant l’attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP) basé sur des sources officielles israéliennes. L’armée israélienne rapporte également que 680 de leurs soldats ont été tués depuis le début de ce conflit.
Des districts de Gaza assaillis et bombardés
La guerre continue sans relâche. Le lundi, les armées israéliennes ont attaqué et bombardé plusieurs districts de la ville de Gaza, ce qui a contraint des milliers de civils à fuir une fois de plus. Qu’ils soient à pied ou en charrette, les résidents ont eu à fuir sous le vrombissement constant des drones, selon des témoins et la défense civile.
L’armée israélienne a demandé aux résidents d’évacuer les quartiers d’Al-Daraj et d’Al-Tuffah. La défense civile palestinienne a communiqué avoir reçu des informations sur des « dizaines » de décès et de blessés, mais a été dans l’impossibilité d’atteindre les quartiers ciblés à cause de l’intensité des attaques.
Dans le secteur nord de la Palestine, des tanks israéliens, soutenus par des attaques aériennes et des drones, ont pris d’assaut plusieurs zones de la ville de Gaza. L’armée israélienne a déclaré avoir conduit une offensive majeure à Chadjaya, éliminant des « dizaines de terroristes ». Au sud de la région, les mêmes sources ont déclaré avoir abattu plus de trente « terroristes » à Rafah et visé les rampes de lancement de roquettes à Khan Younès.
Alors qu’Israël a lancé le 7 mai une offensive terrestre à Rafah pour éradiquer les derniers bataillons du Hamas, une nouvelle vague de résistance islamiste s’est manifestée au nord de la Palestine, laissant craindre une longue bataille. Cela est survenu malgré l’annonce faite en janvier par l’armée israélienne qui déclarait avoir démantelé l’infrastructure militaire du Hamas dans le nord de la bande de Gaza.
Le groupe islamiste palestinien Hamas, a pour sa part rejeté la responsabilité des échecs répétés des négociations de cessez-le-feu à Gaza sur le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, lundi. Selon le Hamas, malgré leur attitude flexible et positive dans les négociations, Netanyahou continue d’ériger de nouveaux obstacles.
Dimanche, le Hamas a indiqué qu’il était disposé à discuter de la libération des otages sans un accord de cessez-le-feu permanent avec Israël. Des pourparlers sont prévus cette semaine au Qatar et en Égypte, avec la participation des États-Unis, deux des pays médiateurs.
« Le Hamas a déclaré que Israël renforce son attaque et multiplie ses efforts pour forcer des déplacements pour saboter toutes les initiatives prises. Ils ont appelé à l’intervention des médiateurs pour mettre un terme aux tromperies et aux crimes de Nétanyahou. »