Le samedi 6 juillet, le Dalaï-Lama a affirmé dans une vidéo diffusée à l’occasion de son 89ème anniversaire qu’il récupérait bien de son opération du genou effectuée à New York. Bien connu dans le monde entier pour son engagement continu en faveur de l’autonomie de son Tibet natal, il était arrivé aux États-Unis fin juin pour recevoir des soins médicaux.
« J’approche de mes 90 ans et je me sens en bonne santé, mis à part une légère gêne dans mes jambes, » a-t-il exprimé à travers une vidéo partagée sur son site Web. « Mais c’est inévitable, c’est l’âge. Donc je vais bien, soyez sans inquiétude », a quant à lui affirmé le leader spirituel qui a limité ses voyages à l’étranger.
Depuis la moitié du 20ème siècle, le Dalaï-Lama est un leader politique et spirituel pour les Tibétains, diabolisé en Chine mais en bonne relation avec les États-Unis. Toutefois, il avait renoncé à son rôle de chef politique de son peuple en 2011. Vers fin juin, un groupe de représentants américains, dont l’ancienne présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi, s’est rendu à son domicile de Dharamsala dans le nord de l’Inde.
La Chine, qui a annexé le Tibet en 1950, avait critiqué cette visite par le biais de son ambassade à New Delhi, désignant le Dalaï-Lama comme un « exilé politique en faveur des activités de séparation antichinoises sous le couvert de la religion ».