Une enquête a établi un lien entre des produits agroalimentaires et la bactérie Escherichia coli grâce à des analyses d’ADN. Cette semaine, la société Nestlé France et l’une de ses filiales ont été mises en cause dans l’affaire des pizzas contaminées de la marque Buitoni. L’annonce a été faite par l’entreprise le vendredi 5 juillet, accusant ces pizzas d’avoir causé l’indisposition de nombreux enfants et entraîné le décès de deux d’entre eux en 2022.
Nestlé France et l’affilié, responsable de l’usine de Caudry (Nord) où les pizzas étaient produites, ont été mis en cause les 2 et 4 juillet derniers, la société n’a pas précisé les détails de cette mise en cause.
En février 2022, une alerte sanitaire avait été déclenchée en raison d’une augmentation des cas d’insuffisance rénale infantile, avec un lien établi avec la bactérie Escherichia coli. Le 18 mars 2022, Nestlé a retiré les pizzas de la gamme Fraîch’Up vendues depuis juin 2021, suite à la détection de la bactérie dans la pâte d’une de leurs pizzas. Par suite de cette contamination, deux enfants sont décédés et cinquante-six autres souffrent d’un syndrome hémolytique et urémique, qui affecte les reins.
Le 30 mars, les autorités sanitaires ont confirmé un lien entre la consommation de ces pizzas et plusieurs cas graves de contamination avant que, deux jours après, la production de pizzas sur le site de Caudry ne soit interdite par le préfet du département du Nord.
En mai 2022, une enquête judiciaire a été lancée concernant entre autres, homicide involontaire, blessures non intentionnelles, commercialisation d’un produit nuisible pour la santé et mise en péril de la vie d’autrui. L’usine en question a été par la suite cédée par Nestlé à la société italienne Italpizza.
Le Deltacron possède la génétique de la variante omicron et les génomes de la variante delta. Vingt-cinq cas ont déjà été détectés dans le monde.