L’ancien sénateur Hidayatullah Khan, qui se préparait à concourir à l’élection provinciale prochaine au Pakistan, figure parmi les cinq victimes d’un attentat à la bombe survenu le mercredi 3 juillet, selon des informations obtenues par l’Agence France-Presse (AFP) via une source policière. Lui et deux autres personnes qui étaient avec lui, ainsi que deux policiers, ont été tués durant cet attentat qui s’est déroulé dans le district de Bajaur, à une distance de 45 kilomètres de la frontière afghane.
Selon un porte-parole de la police du district qui s’est entretenu avec l’AFP, il semble qu’une bombe ait été déclenchée à distance pour viser la voiture dans laquelle se trouvait l’ancien sénateur. Une investigation est en cours pour déterminer la nature de l’explosif utilisé et l’instigateur de cet acte. Il a également souligné une augmentation récente des activités malveillantes dans la région.
Cet attentat tragique s’est produit en amont des élections partielles prévues pour le 11 juillet, où Hidayatullah Khan était en lice comme candidat indépendant. Dans le district de Bajaur, les actes de violence ont augmenté depuis que les talibans ont repris le pouvoir en 2021. En janvier, un candidat soutenant Imran Khan, l’ancien premier ministre actuellement en détention, avait été tué dans le même district avant les élections générales. Le groupe local de l’Etat islamique avait revendiqué cette attaque.
Le Tehrik-e-Taliban Pakistan (TTP), qui diffère des talibans afghans mais partage une idéologie similaire, a dans ses rangs des membres actifs dans la région qui ont pour cible principale les responsables de la sécurité. Aucun groupe n’a jusqu’à présent revendiqué cette dernière attaque, et le TTP a démenti toute implication. Le mois dernier, le gouvernement a lancé une nouvelle opération antiterroriste face à l’intensification des violences.
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