En 2022, les disputes électorales entre trois partis étaient peu fréquentes, totalisant huit. Cependant, en 2024, on prévoit que la plupart des circonscriptions (jusqu’à 306) peuvent connaître des situations similaires, plus cinq potentielles quadrangulaires. En raison du taux de participation élevé au premier tour (67%), plusieurs scénarios ouvrant la voie à trois ou quatre concurrents restants ont été rendus possibles. Ces effets sont attribuables aux lois électorales, qui autorisent tous ceux qui atteignent un score supérieur à 12,5 % des votes inscrits à passer au second tour.
Le décompte final de triangulaires et quarangulaires peut diminuer si certains prétendants se retirent pour empêcher le Rassemblement national de l’emporter. Le Monde, sur la base des annonces faites, met à jour le tableau ci-dessous qui illustre les abandons avant la date limite de dépôt des candidatures en préfecture, soit mardi 2 juillet à 18 heures.
Selon Le Monde, à 18 heures lundi, 173 démissions ont été enregistrées : 122 de la gauche, 50 de la majorité présidentielle Ensemble et une des Républicains.