Le samedi 29 juin, l’allée des droits LGBT+ de Mexico a rassemblé plus de cent mille résidents pour appeler à l’égalité en matière de droits. Parallèlement, une autre marche est prévue au Costa Rica. Les principales routes de la ville mexicaine ont été colorées de drapeaux multicolores sur plusieurs kilomètres jusqu’à la vaste place du Zocalo, connue non officiellement comme la place de la Constitution, dans une atmosphère de fête.
« Arrêtons cette discrimination! », « Stop aux crimes haineux! », « Liberté sexuelle! », ont scandé les participants, qui dépassaient le chiffre de cent mille selon les responsables de l’événement et la police. En réaction à des appels de « Justice », des manifestants regroupés sous le nom de Bloc dissident ont défilé avec un cercueil blanc pour symboliser les personnes LGBT+ tuées au Mexique.
Le site d’information Letra S rapporte qu’environ 231 membres de la communauté LGBT+, surtout des transgenres, ont été tués entre 2001 et 2023 au Mexique.
Marche non autorisée au Costa Rica
À la manière de la marche à Mexico, une autre marche des fiertés est prévue pour le dimanche à San José, capitale du Costa Rica, pour se diriger vers la place de la Démocratie, en face du parlement. Cependant, cette marche prévue a causé la destitution de la ministre de la culture et de la jeunesse, Nayuribe Guadamuz Rosales, qui a été renvoyée par le président, Rodrigo Chaves, pour avoir donné un accord officiel à l’initiative sous la forme d’une déclaration d’intérêt culturel.
L’approbation a été donnée « sans la permission du président » et « à son insu ». Elle a été annulée le samedi, selon une déclaration du gouvernement. Selon cette même déclaration, les autorités n’ont pas donné l’autorisation pour la marche, cependant les organisateurs de l’événement ont nié cela en affirmant que la marche continuera.
« Les procédures ont été respectées comme pour toute autre entreprise », a annoncé Geovanny Delgado, représentant de la Marche de la diversité, critiquant la décision de M. Chaves comme étant un acte « populiste » et « illégitime ».
Par ailleurs, en Amérique centrale, au Guatemala plus précisément, le tribunal constitutionnel a refusé vendredi de prohiber la marche pour la fierté qui s’est déroulée le samedi dans la capitale, ignorant la demande d’un avocat conservateur. Cependant, il a demandé au gouvernement de garantir la « protection » des « valeurs » et de la « morale ».
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