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30 juin 2024 17 h 06 min

Candidats Parcoursup cherchent seconde chance

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La carte de la seconde chance est en jeu sur la plateforme Parcoursup. À la date du 28 juin, plus de 16 000 programmes d’études étaient disponibles en France pour les étudiants toujours à la recherche d’une place pour la rentrée. 84% des 850 000 candidats ont reçu au moins une offre sur la plateforme, et seulement 0,67% d’entre eux ont abandonné le processus.

Initiée le 11 juin et prenant fin le 12 septembre, cette seconde phase d’admission, aussi appelée « complémentaire », offre une panoplie d’options, surtout en apprentissage, grâce à des centaines de désistements. Parmi les possibilités, on trouve un BTS en hôtellerie à Soissons, une licence de langues à Tours, ou une licence de mathématiques à Rennes.

La priorité est donnée à ceux qui n’ont reçu aucune offre d’admission ou tous leurs vœux sont en attente. C’est le cas de Julie (nom changé pour l’anonymat) qui avait postulé pour plusieurs BTS de biologie médicale en Essonne, mais qui a été refusée partout. En réaction à cette situation, elle a commencé à postuler pour des licences en langues, histoire et lettres, car ce sont les seules places restantes. Déjà, elle envisage de changer de orientation, peut-être en biologie, pendant le second semestre. C’est une période pour réfléchir.

En 2023, parmi les 917 000 candidats examinés, 79 000 ont reçu une réponse favorable lors de la phase additionnelle du processus de sélection. En moyenne, 5,8 % des étudiants de première année étaient de bacheliers provenant de cette procédure. Pour les formations en santé, 4,8% ont été acceptés en licence avec accès santé et 1% ont suivi un parcours accès spécifique santé. Les écoles de commerce postbac ont accepté 3,1% des candidats par cette voie, tandis que les BTS ont enregistré 4,2%.

Le rejet ou la mise en attente des candidatures ne constitue pas l’unique motivation à réessayer. Comme le souligne Claire Platel, conseillère à l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (Onisep), il y a aussi ceux dont le plan change, soit parce qu’ils ont découvert d’autres formations intéressantes, soit parce qu’ils doivent revoir leurs projets en raison de problèmes de mobilité. Depuis le 11 juin, la ligne d’assistance téléphonique dont elle est responsable reçoit environ 3 500 appels quotidiens. La lecture complète de cet article est réservée aux abonnés, restant environ 53.56% à lire.