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27 juin 2024 2 h 09 min

Président bolivien dénonce mouvements armée non-autorisés

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La capitale bolivienne, La Paz, est actuellement en proie à l’incertitude. Mercredi, l’Agence France-Presse a observé des troupes et des engins militaires établis devant la résidence présidentielle. Luis Arce, le président de la Bolivie, a insisté sur le respect de la démocratie et a déploré les mouvements anormaux de certaines divisions de l’armée bolivienne sur le réseau social X.

Selon des déclarations de l’ancien président bolivien Evo Morales (2006-2019) sur X, une tentative de coup d’Etat est en cours. Des photos partagées sur les plateformes numériques par des résidents illustrent les soldats de l’armée marchant en formation compacte dans les rues, avec des véhicules blindés et un char stationnés sur Murillo Square. Des militaires ont également été observés pénétrant dans le Palacio Quemado, siège de la présidence. La télévision bolivienne a indiqué que le chef de l’armée, le général Zuñiga, a brièvement visité le palais présidentiel. On ne sait pas encore si le président Arce, élu en 2020, se trouvait dans le bâtiment à ce moment-là.

Il y a des rumeurs depuis mardi suggérant que le général Zuñiga, en fonction depuis novembre 2022, pourrait être relevé de ses fonctions. Il est suggéré qu’il se serait comporté de manière inappropriée en émettant des commentaires contre M. Morales, autrefois allié de M. Arce, mais aujourd’hui son fier opposant politique pour les élections présidentielles de 2025.

Dans une émission télévisée de lundi, le commandant militaire a annoncé qu’il appréhenderait M. Morales s’il persistait à briguer un autre mandat, malgré une sentence juridique affirmant son inéligibilité. M. Zuñiga a déclaré : « Il n’a plus juridiquement le droit de diriger ce pays ». Il a ajouté que « Nos forces armées représentent la force de défense de la nation et nous nous battrons pour protéger la Constitution sans hésiter. »

Le Secrétaire Général de l’Organisation des États américains (OEA), Luis Almagro, a insisté qu’« aucune transgression de la loi constitutionnelle ne serait acceptée » en Bolivie, exprimant son « soutien au Président Luis Arce », depuis Asuncion, où se tient l’assemblée générale de l’organisation jusqu’à vendredi.

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