Cette semaine, les spectateurs auront l’opportunité de voir diverses nouvelles sorties de films dont l’adaptation très attendue du Comte de Monte-Cristo de Alexandre Dumas. Pierre Niney tient le rôle principal de cette superproduction française, et d’autres films expérimentaux de Hong Sang-soo sont également en salles. De plus, le dernier film d’Eléonore Saintagnan, connue comme la « magicienne du réel », ou une interprétation moderne de la correspondance entre Édouard Manet et Charles Baudelaire sont également à l’affiche.
Parmi tous ces films, « Le Comte de Monte-Cristo » est l’un des incontournables. Un film audacieux qui raconte l’histoire d’Edmond Dantès, un marin ordinaire sur le point de se marier avec sa fiancée. Son acte héroïque lui vaut le titre de capitaine, mais il tombe victime d’un complot et est jeté dans les geôles du château d’If. Grâce à la rencontre avec l’abbé Faria, son esprit et sa spiritualité sont formés. Après son évasion, Edmond Dantès, obsédé par la vengeance, devient incroyablement riche et se fait passer pour le Comte de Monte-Cristo. Avec un masque qui le rend méconnaissable, il se faufile parmi ceux qui ont causé sa chute.
Le film met en scène une cascade d’émotions pures : le bonheur idéal marqué par la jalousie, le sentiment inconsolable d’injustice, et finalement l’euphorie de la vengeance qui se mêle à celle du récit fictif. C’est un plaisir distinctif que de voir les traits des acteurs personnaliser les caractéristiques qu’ils représentent – un phénomène connu sous le nom de physiognomonie. Pierre Niney semble être dévoué au rôle d’Edmond Dantès par une sorte de croyance.
Nous cherchons des imperfections, une scène qui fait défaut, mais en vain. Il s’avère que le film est parfois entravé par une ambition excessive qui l’empêche de culminer dans une grande scène – aucune scène ne surpasse les autres, et c’est regrettable. Les images défilent devant nous comme les pages d’un roman, dont nous ne voulons pas manquer le moindre détail. Cela donne naissance à un nouveau genre fascinant : le page-turner du cinéma. Signé par M. Jo.
Un film français de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, avec la participation de Pierre Niney, Anaïs Demoustier, Bastien Bouillon (2h58).
« Camping du Lac » raconte l’histoire d’une communauté bretonne et d’une créature mystique.
Le talent d’Eléonore Saintagnan pour capturer la réalité est incomparable. Camping du Lac construit progressivement un univers qui flirte entre le réel et l’ivraie. Deux récits s’entremêlent : l’un se déroule en surface, où une petite communauté vit toute l’année dans des maisons mobiles ; l’autre se passe dans les profondeurs, avec la suspicion de l’existence d’une créature énorme, évoquant le loch Ness breton, qui est à la fois observée, redoutée et vénérée par tous.
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