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Phase complémentaire: candidats déçus cherchent chute

Il existe une nouvelle fonctionnalité attendue et observée attentivement sur la plateforme Mon master, par les diplômés et les administrateurs de cours. Suite à la forte fluctuation des demandes constatée en 2023, une phase supplémentaire aura lieu du 25 juin au 31 juillet pour combler les sièges encore disponibles. Les élèves devront classer leurs choix en fonction de leurs préférences pour faciliter le processus d’admission.

Cette étape sera accessible à ceux qui n’ont pas reçu d’offre d’admission, ceux sur la liste d’attente, ou ceux qui n’ont pas encore confirmé une proposition. Les candidats pourront faire jusqu’à dix nouveaux choix de Master en formation initiale et dix en alternance.

Cependant, pour les jeunes qui n’ont pas été acceptés lors du cycle principal d’admission, la déception est grande. Les cours qui offrent encore des places peuvent ne pas correspondre à leurs désirs. Par exemple, pour Céleste (qui a demandé l’anonymat), étudiante en psychologie à l’Université de Dijon, l’attrait de la phase complémentaire est limité, compte tenu du « manque d’espoir » que des places en psychologie du développement soient disponibles. En fait, les programmes en psychologie et en sciences cognitives sont parmi les plus demandés et ont le taux d’acceptation le plus bas, à 17% en 2023, selon les données du Monde et du site SupTracker. Elle déclare : « Je suis totalement désemparée ».

Céleste, une étudiante âgée de 24 ans, s’est vu refuser l’admission dans tous les programmes de master en psychologie pour lesquels elle avait postulé, malgré ses quatorze candidatures à travers toute la France, y compris dans son université actuelle. Elle est découragée, malgré sa détermination et son dévouement, manifesté par son service civique auprès des enfants touchés par l’autisme.

Un autre étudiant, Julien, âgé de 21 ans, étudie pour obtenir sa licence en géographie et en aménagement à l’Université Paris-I-Panthéon-Sorbonne. Partageant les inquiétudes de Céleste, il pense qu’il devra passer par la phase complémentaire, bien qu’il n’en soit pas certain. Il avait candidaté à plusieurs masters de géographie en France, mais il envisage maintenant de postuler seulement à Paris ou à proximité lors de la phase complémentaire, même si cela signifiait candidater pour une formation qui l’intéressait moins.

Oriane, qui étudie l’anglais à l’Université Paris Cité et qui a également été refusée dans tous les masters de traduction, de littérature anglaise et d’histoire anglophone auxquels elle avait candidaté, a décidé, par peur de ne rien obtenir de mieux lors de la phase complémentaire, d’accepter un master MEEF (métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation), malgré le fait que ce n’était pas sa première option.

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