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25 juin 2024 1 h 11 min

« Guerre Israël-Hamas: Bombardements israéliens continuent »

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Voici un résumé de la situation de la veille
Le conflit à Gaza persiste encore, suite aux déclarations de Nétanyahou
Suite aux affirmations de Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien, qui avait annoncé l’approche de la fin de l’intense phase de combats mais la continuation de la guerre contre le Hamas, l’armée israélienne a respecté cette directive le lundi 24 juin. Plusieurs cibles dans la bande de Gaza ont été bombardées.
La ville de Rafah, où des centaines de milliers de réfugiés sont regroupés, le camp de Nousseirat au centre de l’enclave, et le quartier de Zeitoun de la ville de Gaza au nord ont été la cible de tirs d’artillerie, selon des témoins cités par l’Agence France-Presse. L’armée israélienne a également confirmé que des « opérations précises » avaient été exécutées à Rafah pour « éliminer les terroristes armés » et « démanteler les entrées des tunnels ».
Le ministère de la santé de Hamas a rapporté que vingt-huit personnes ont perdu la vie pendant les dernières vingt-quatre heures, y compris deux professionnels de santé qui travaillaient à l’hôpital Al-Daraj, dans l’ancienne ville de Gaza. Depuis le début de la guerre, il y a plus de huit mois, le nombre total de morts s’élève à 37 626 personnes, dont « 500 professionnels de santé tués directement », et plus de 80 000 personnes ont été blessées.
« Les familles des otages ne permettront pas au gouvernement et à son chef de revenir sur leurs engagements fondamentaux ».

Le groupe représentant les familles des otages détenus à Gaza, connu sous le nom de Forum des familles, a critiqué certaines déclarations de Benyamin Nétanyahou, le Premier ministre israélien, lors de son entretien diffusé dimanche dernier. Nétanyahou avait exprimé sa volonté de parvenir à une trêve partielle et de libérer une partie des otages, tout en affirmant que l’ambition première restait de secourir tous les otages et d’éliminer le régime du Hamas.

L’association souligne que conclure les hostilités à Gaza sans libérer tous les otages serait un échec national majeur et ne correspondrait pas aux objectifs de guerre. Elle insiste sur le fait que le premier ministre a la responsabilité et le devoir de s’assurer du retour des otages. L’organisation réitère que les parents des otages ne laisseront pas le gouvernement et son dirigeant renoncer à leurs engagements essentiels concernant le sort de leurs proches.

Sur les 251 individus kidnappés par des groupes islamistes palestiniens lors d’une attaque le 7 octobre, 75 demeurent encore otages à Gaza et 41 corps n’ont toujours pas été récupérés, selon les sources militaires israéliennes. Le Hamas a, lundi, réaffirmé sa position initiale, qui est rejetée par Israël : tout accord de trêve doit comprendre un cessez-le-feu définitif et un retrait total des forces israéliennes de Gaza.

L’UNRWA souligne la gravité de la situation à Gaza, dévastée et transformée en « enfer » pour plus de deux millions de Gazaouis. Philippe Lazzarini, à la tête de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, a condamné depuis la Suisse, la témoignant tristement des neuf derniers mois, la flagrante défaillance de l’humanité dans un territoire tourmenté par des années de violence.

L’effondrement de la stabilité civile, facilitant des actes de pillage et de contrebande généralisés, entrave le transport de l’aide humanitaire, a été l’un des points marquants de son discours. La souffrance intense des Palestiniens et des Israéliens a été soulignée, Gaza, en particulier, a été ravagée. Ainsi, pour plus de deux millions de Gazaouis, la vie est devenue un enfer, un cauchemar sans fin.

Actuellement, l’assistance humanitaire n’a accès à Gaza que par le point de passage de Kerem Shalom, à la frontière avec Israël. L’accès par Rafah, à la frontière avec l’Égypte, est fermé depuis mai. Il a signalé des niveaux catastrophiques de faim, avec des enfants mourant de malnutrition et de déshydratation pendant que la nourriture et l’eau sont réfractées dans des camions.

Quant aux relations diplomatiques, le ministre de la défense israélien se rend à Washington pour atténuer les tensions. Après les critiques israéliennes concernant les retards de livraison d’armes américaines, le premier ministre israélien et les États-Unis semblent être à nouveau sur une voie tendue. Cette situation survient alors que Benyamin Nétanyahou est censé s’adresser au Congrès américain le 24 juillet.

Dans la perspective de sa visite et afin de calmer les tumultes diplomatiques, le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, est actuellement à Washington. En parlant de la relation d’Israël avec son partenaire américain, Gallant a insisté sur le fait que l’importance de la connexion avec les États-Unis est plus grande que jamais. « Nos échanges avec les autorités américaines sont essentiels pour l’avenir du conflit », a-t-il ajouté. Selon le New York Times, il aura des discussions avec le secrétaire d’État, Antony Blinken, le directeur de la CIA, William Burns, ainsi qu’avec le secrétaire d’État à la Défense, Lloyd Austin, et Jake Sullivan, conseiller à la Sécurité nationale, pour discuter du plan de paix proposé par les États-Unis.

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