Kendji Girac, qui a été blessé par balle à Biscarrosse (Landes) en avril dernier, avait initialement affirmé avoir essayé de feindre un suicide suite à une querelle conjugale. Cependant, il a depuis revu sa version des faits. Le parquet a annoncé le lundi 24 juin que l’enquête avait été close.
Girac a modifié sa déclaration initiale en déclarant qu’en raison de son état d’ébriété et de l’usage de cocaïne, il n’était pas conscient de ses actions avec l’arme à feu et n’avait pas l’intention d’intimider sa compagne, a déclaré Olivier Janson, le procureur de la République à Mont-de-Marsan dans une déclaration officielle.
La partenaire de Girac a ajouté qu’elle ne se considérait pas comme une victime de violence psychologique, ce qui a conduit Janson à conclure que l’accusation de violence psychologique, « insuffisamment prouvée », avait donc été classée sans suite.
Girac a révélé dans ses déclarations initiales qu’après avoir entendu sa compagne parler de partir, il avait essayé de l’effrayer en simulant un suicide dans un moment de panique. Les enquêtes ont par ailleurs révélé « deux infractions délictuelles » : l’acquisition et la possession illégale d’une arme de catégorie B et l’usage illicite de drogues, selon la source.
M. Girac, qui n’a aucune histoire avec le système judiciaire précédemment, a pu comprendre la gravité de ses délits. En tant qu’alternative aux poursuites judiciaires, il a été invité à verser deux contributions à une association caritative pour les victimes, selon les précisions apportées par M. Janson. De plus, pour mettre un terme à cette affaire, l’artiste de 27 ans devait fournir une preuve de suivi médical pendant une demi-année.
Ce dernier a été admis à l’hôpital à proximité de Bordeaux le 22 avril, suite à une blessure grave au thorax causée par un coup de feu. Des résultats d’examens indiquaient qu’il avait une alcoolémie très élevée – plus de 2,5 grammes par litre de sang -, et avait consommé de la cocaïne lors d’une soirée festive où il avait visité un casino avec ses amis.