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23 juin 2024 23 h 06 min

« Rod Stewart: Football, Passion, Whisky »

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À l’âge de 79 ans, le chanteur et guitariste Sir Rod Stewart fait son grand retour sur la scène parisienne, après une pause de cinq ans. Le 30 juin, la star du rock britannique offrira un spectacle au Zénith pour introduire son nouvel opus. Publié en février et conçu en collaboration avec le pianiste Jools Holland, Swing Fever est une ode à d’importants noms du jazz.

Créateur de classiques intemporels tels que Stay With Me (1971), Sailing (1975), Da Ya Think I’m Sexy ? (1978), Baby Jane (1983), en solo ou avec le groupe Faces, Stewart a vendu environ 250 millions d’albums dans le monde. En 2016, il a été honoré du titre de chevalier par la reine Elizabeth II.

En février de cette année, le Wall Street Journal a révélé que Rod Stewart avait cédé les droits d’édition et d’enregistrement de son catalogue pour une somme proche de 100 millions de dollars. L’acquéreur est l’Iconic Artists Group, dirigé par l’homme d’affaires Irving Azoff, qui a également acquis certains droits sur l’image et le nom du rockeur britannique.

Fan de trains miniatures et de football, marié trois fois et père de huit enfants, Stewart s’est ouvert dans Rod Stewart, l’autobiographie (Michel Lafon, 2013). Il est également un fervent amateur de whisky et de vin. En mai, avec son collègue et ami Duncan Frew, il a lancé sa propre marque de spiritueux, le whisky écossais Wolfie’s, d’abord au Royaume-Uni et maintenant en France.

Vous rappelez-vous de votre première gorgée de whisky ?

Dans les années 60, alors que j’étais encore un jeune adolescent de 16 ans, j’ai eu ma première expérience avec l’alcool qui m’a malheureusement rendu malade. Deux ans plus tard, j’ai eu la chance de jouer de l’harmonica aux côtés de Long John Baldry, le chanteur de blues. Lors de nos tournées, il m’a introduit à la culture des cocktails à base de martini, beaucoup plus doux pour moi.

Mon père, bien qu’il soit d’origine écossaise, n’a jamais consommé d’alcool. C’est quelque chose d’assez rare, mais grâce à cela, ma mère n’a jamais eu à se préoccuper de le voir rentrer tard à la maison. En dépit de son abstinence, mon père a transmis à mes deux frères, maintenant décédés, et à moi-même, une passion pour le football. En tant qu’adolescent vivant dans un quartier populaire du nord de Londres, je rêvais de devenir un footballeur professionnel.

Ma passion pour le football a été le point de départ de mon aventure avec le whisky. Il y a trois ans, lors d’un match à Glasgow, un ami m’a présenté à Duncan Frew. Après le match, une victoire pour mon équipe préférée, le Celtic, nous avons célébré en allant dans un bar local. Depuis lors, Duncan et moi sommes devenus des collaborateurs permanents. Sachant qu’il est un expert en single malt et que j’ai des racines écossaises, nous avons naturellement décidé de créer notre propre marque de whisky, que nous avons nommée Wolfie’s. Finalement, je pense que rien ne représente mieux l’Écosse que le whisky.

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