Au cours de la nuit de jeudi à vendredi, un nouvel échange de tirs a eu lieu entre Israël et le Hezbollah libanais, à la suite d’une aggravation des propos bellicistes entre les deux parties. L’armée israélienne a déclaré avoir neutralisé un « objet aérien » lancé depuis le Liban, tandis que les médias locaux rapportaient des frappes israéliennes en territoire libanais.
La veille, le Hezbollah avait revendiqué plusieurs attaques, y compris le lancement de « dizaines de roquettes Katioucha » sur une position militaire au nord d’Israël, en représailles à la mort d’un de ses combattants lors d’une frappe israélienne dans le Sud du Liban. Le mouvement a confirmé la mort d’un de ses commandants et le bombardement d’un « site de lancement de missiles sol-air » du Hezbollah, une organisation armée et financée par l’Iran.
Aux États-Unis, le conseiller israélien à la sécurité nationale, Tzachi Hanegbi, et le ministre israélien des affaires stratégiques, Ron Dermer, ont eu une rencontre avec Antony Blinken, le Secrétaire d’Etat. Blinken a souligné l’importance d’éviter une nouvelle escalade au Liban et a appelé à une solution diplomatique pour permettre aux familles déplacées par les tirs à la frontière de rentrer chez elles, selon les dires de son porte-parole, Matthew Miller.
La déclaration de l’armée israélienne ce mardi confirme l’approbation de « plans stratégiques pour une attaque au Liban ». Le ministre des affaires étrangères d’Israël, Katz, a également déclaré que « le Hezbollah serait anéanti en cas de guerre totale ». Cependant, une réponse agressive est venue du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, mercredi. Nasrallah a prévenu que « aucun endroit » en Israël ne serait exempté de frappes de missiles et de drones de son groupe en cas d’agression israélienne envers le Liban.
En perspective d’un conflit, Nasrallah a signalé qu’Israël devrait « s’attendre à nous sur terre, sur mer et dans les airs », soulignant que son groupe a acquis « de nouvelles armes » et dispose de plus de 100 000 hommes prêts à se battre.
« Il est essentiel que chaque partie arrête les hostilités », a exhorté Jeanine Hennis-Plasschaert, Coordinatrice spéciale de l’ONU pour le Liban.
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