Imaginez un tableau pittoresque parsemé de maisons des années 1930 et 1970, nichées au cœur de jardins féeriques avec des rosiers et des glycines en fleurs, des allées bordées de palmiers et d’oliviers, et des sentiers de randonnée. Voilà ce qui caractérise la Seine-Saint-Denis – une rêve charmante de la banlieue ! C’est le paysage que vous découvrirez entre les stations Mairie des Lilas et Rosny-Bois-Perrier, qui marquent le nouveau terminus de la ligne 11 du métro parisien. C’est un endroit paisible où l’on peut déguster un café pour seulement 1,10 euro, flâner dans des bistros au charme désuet comme Le Train de vie ou Au chat blanc, et apprécier un repas paisible tourné vers une rue tranquille. C’est un univers intime doté de petites boutiques, comme une sellerie, un atelier de retouche ou une pâtisserie artisanale, Chez les Alsaciennes, qui livre des gâteaux somptueux et des pièces montées sur commande.
Certes, cette représentation du département le plus pauvre de France peut sembler excessivement enchantée. Mais n’oublions pas le charme du microvoyage. Inauguré le jeudi 13 juin, l’extension apporte un enrichissement à la ligne 11 du métro parisien, la troisième plus courte jusqu’à présent, avec 5,4 kilomètres supplémentaires, une connexion au RER E et six nouvelles stations qui offrent l’accès à quatre autres communes de Seine-Saint-Denis – Romainville, Montreuil, Noisy-le-Sec et Rosny-sous-Bois. En plus de faciliter le transport de dizaines de milliers de riverains, cela offre, pour le prix d’un ticket de métro, de nouvelles opportunités d’exploration.
Ce secteur est remarquable pour la profusion de ses espaces verts, une caractéristique dictée par la géographie locale. Comme Loïc Boissier, créateur d’une carte dénommée Voyage au bout de la ligne 11, le souligne, « la ligne 11 traverse la butte Romainville de l’ouest à l’est, s’étendant du quartier Parisien de Belleville jusqu’à Rosny-sous-Bois ». « Ce haut plateau atteignant 130 mètres est flanqué de promontoires rocheux sur lesquels sont érigés trois des seize forts qui constituent le dispositif défensif de Paris. Au bas de ses pentes abruptes étaient des mines, dont certaines ont depuis été converties en espaces vert comme le Buttes-Chaumont et le cimetière du Père-Lachaise. D’autres attendent encore d’être aménagées », explique ce cartographe.
Par conséquent, à une distance de moins de trente minutes de la Place du Châtelet, plusieurs parcs tranquilles, moins populaires que ceux de Seine ou Belleville, sont accessibles aux visiteurs. La Corniche des forts, qui englobe plusieurs parcs contigus, couvre une superficie totale de 64 hectares. Positionnée sur une ancienne mine de gypse avec une végétation luxuriante, la section centrale a été aménagée en 2021. Cette zone a été identifiée par les écologistes comme un habitat pour chauves-souris, hérissons et écureuils. Bien qu’une zone de forêt naturelle soit toujours fermée au public, le nouvel espace vert comprend un sentier forestier, une grande prairie, des jardins communautaires et des aires de jeux pour enfants. Le pont d’observation, une passerelle en bois traversant la zone naturelle, a été construit de manière à ne pas entraver la croissance des arbres tout en fournissant une excellente vue sur la zone d’éco-pâturage, le territoire des moutons.
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