Le 8 juin, Emmanuel Macron a reçu le président des États-Unis pour une somptueuse visite, durant laquelle ils ont discuté des enjeux commerciaux, du contexte en Israël et en Ukraine. Depuis mercredi, Joe Biden a effectué un séjour de cinq jours en France pour le 80ème anniversaire du débarquement du 6 juin 1944.
Ce midi, les deux présidents et leurs conjointes ont assisté à une cérémonie de bienvenue à l’Arc de Triomphe, suivie d’un défilé sur l’avenue des Champs-Elysées. Ils ont ensuite tenu une réunion, qui a été suivie par un dîner.
Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a déclaré plus tôt dans la semaine : « La France est notre allié le plus ancien et le plus important. Ce sera un moment crucial pour renouveler cette alliance et envisager l’avenir et ce que nous voulons réaliser ensemble ».
M. Sullivan a précisé que les discussions entre les deux dirigeants porteraient sur la guerre en Ukraine, les affrontements entre Israël et le Hamas et la coopération dans la région Indo-Pacifique. Ils devraient également aborder des sujets divers, tels que le changement climatique, l’intelligence artificielle et les chaînes d’approvisionnement, a ajouté le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.
En outre, John Kirby, porte-parole de sécurité nationale de la Maison Blanche, a annoncé que les États-Unis et la France présenteraient un plan pour l’application du droit maritime et que les membres de la garde côtière américaine et de la marine française discuteraient des moyens d’intensifier leur collaboration.
Emmanuel Macron et Joe Biden devraient se réunir pour parler de la consolidation de l’OTAN et de la situation dans le Moyen-Orient. Les responsables français ont signalé que le but de ce rassemblement est d’essayer de resynchroniser les programmes américains et européens, avec une attention particulière portée à la question commerciale.
L’adoption de la loi américaine sur la réduction de l’inflation en 2022 par Joe Biden a suscité la colère de l’Union européenne. La principale préoccupation de Bruxelles est que les milliards de dollars en subventions proposées dans le texte pourraient pousser les producteurs européens à délocaliser leurs opérations.
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