La vague de chaleur qui sévit actuellement dans l’ouest des États-Unis pourrait être un signe avant-coureur d’un été torride. Cette annonce arrive au moment où l’ONU avertit que la planète est en état de surchauffe. L’apogée de cette canicule devait être atteinte le jeudi 6 juin. Ainsi, Las Vegas est aux prises avec des températures de 44 degrés Celsius, tandis que la Vallée de la Mort, une région désertique, pourrait voir le mercure monter à près de 49 degrés, en raison de la présence d’un anticyclone oppressant.
Selon les experts, l’augmentation des vagues de chaleur est un indicateur clair du réchauffement global. De plus, ils prévoient que ces phénomènes sont susceptibles de se multiplier, de s’intensifier et de durer plus longtemps. « Des records de température sous forme d’augmentations et de baisses pourraient probablement être égalés ou surpassés en Californie, Nevada et Arizona », indiquent les services météorologiques des États-Unis (NWS).
Las Vegas, qui connaît déjà des températures dangereusement élevées par rapport à la normale saisonnière, est en alerte à la canicule jusqu’à samedi. Les autorités y ont même ouvert des espaces climatisés pour offrir un soulagement à ceux qui ne disposent pas d’air conditionné à domicile.
« Nous n’avons pas vraiment eu le temps de nous adapter à cette montée rapide des températures », a admis Glen Simpson, directeur d’un service ambulancier, sur Channel 13, une station locale affiliée à ABC. « Même ceux qui ont grandi ici et ont passé tous leurs étés ici ne sont pas vraiment préparés à cela », a-t-il ajouté.
La vallée centrale en Californie, une région essentiellement agricole, est dans une situation qui inquiète beaucoup les autorités fédérales. Les personnes qui n’ont pas accès à un système de refroidissement adéquat ou ne peuvent pas s’hydrater convenablement n’auront guère de repos la nuit, préviennent les NWS. Bien que les températures pourraient diminuer dans les jours à venir, l’onde de chaleur semble se propager au nord vers l’Oregon et l’État de Washington.
Selon l’observatoire européen Copernicus, le mois de mai de l’année 2024 a été le mois de mai le plus chaud jamais enregistré sur la planète, marquant ainsi le douzième mois consécutif à dépasser son record. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a également averti cette semaine qu’il y a 80 % de chances que la température moyenne mondiale pour une année entière augmente de façon « temporaire » et dépasse de plus de 1,5 degré Celsius les niveaux d’avant l’ère industrielle d’ici 2028.
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