Syrians Kurds are once again in danger of facing a Turkish military intervention. The threat arises from the plan of the Kurd administration to hold municipal elections on June 11 in provinces under their control in northern and eastern Syria. Turkish Defense Minister Yasar Güler, speaking to the Associated Press on June 3, said, « Such a situation cannot be tolerated. » To him, this step signifies a move towards establishing a self-governing Kurd entity on Turkey’s border, making it « unbearable ».
General Güler reiterated his country’s intent to establish a « safety zone » in Syria and Iraq to confront the threat posed by Kurdish militants, without delving into specifics. « We will not tolerate any fait accompli that undermines our national security and the territorial integrity of our neighbors, » he concluded.
The municipal election is a red flag for Turkey as the Kurdish political and military organization, the People’s Protection Units (YPG), taking the initiative, is seen by Ankara as an extension of the Kurdistan Workers’ Party (PKK, autonomy-seeking), founded by Turkish Kurds in 1978. However, the PKK, which has carried out an armed insurgency against the Turkish state for many years, is deemed a terrorist organization, not just by Turkey but also by the European Union, Canada, and the United States.
Les YPG en Syrie sont bien organisés et forts et conte avec l’appui des États-Unis. Ils ont été des alliés clés dans la lutte contre l’État islamique lors du conflit. Ils ont réussi à instaurer un gouvernement autonome dans les régions qu’ils dirigent, notamment Rakka, Hassaké et Deir ez-Zor, et gèrent des infrastructures pétrolières. Une partie de la région d’Alep est également sous leur contrôle. Cette autonomie a suscité l’irritation des dirigeants turcs. Depuis des années, le soutien américain aux forces kurdes syriennes est une source majeure de désaccords entre Ankara et Washington.
La Turquie n’hésite pas à prendre des mesures. Elle a lancé plusieurs opérations militaires dans le nord de la Syrie entre 2016 et 2022, afin d’éliminer les combattants kurdes perçus comme une menace pour son intégrité. Cette action lui a permis de contrôler une large portion de territoire. Une « zone de sécurité » a été créée, qui s’étend sur des centaines de kilomètres de long et une profondeur de trente kilomètres. Ces territoires sont désormais sous le contrôle total d’Ankara. L’objectif de l’intervention serait d’étendre cette bande de terre plus à l’est, en Syrie et en Irak, où le PKK est établi depuis des années, notamment dans les montagnes Qandil, qui séparent le Kurdistan iranien du Kurdistan irakien.
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