Le site du Parti républicain, WinRed, a rencontré des problèmes techniques le jeudi 30 mai suite à la condamnation de l’ex-président, Donald Trump. En se précipitant pour apporter leur soutien financier à sa campagne, les activistes ont fait tomber le site. Le jour suivant, malgré la sentence, Trump a rapporté avoir battu un record en matière de collecte de fonds, accumulant un total de 34,8 millions de dollars (32,11 millions d’euros) en réaction au verdict. En un seul jour, il a amassé la moitié de ce qu’il avait obtenu au mois d’avril (76 millions de dollars). Alors que les médias internationaux ont applaudi la condamnation de Trump, l’argent a afflué en solidarité avec le candidat républicain. Ce soutien financier provenait non seulement de petits donateurs, mais également de Wall Street et du secteur de la grande entreprise, dans le but de le soutenir pour trois raisons principales.
Tout d’abord, il y a une controverse sur le procès, comme l’indique la frustration d’Elon Musk, qui est en lice pour être le conseiller de Donald Trump, selon le Wall Street Journal. « Aujourd’hui, la foi du public dans le système juridique américain a été sérieusement mise à mal. Si un ex-président peut être pénalement reconnu coupable pour quelque chose d’aussi banal – qui a été motivé politiquement plutôt que par le sens de la justice – alors tous sont exposés à un sort similaire », a déclaré Musk sur X, en réponse à une publication de Geiger Capital, un compte anonyme. Cette publication a suscité beaucoup d’attention, ayant été vue par 70 millions de personnes et retweetée 36 000 fois : « La première condamnation pour crime d’un ex-président américain ne concerne pas les guerres en Irak ou Afghanistan [George Bush junior], les coups d’État illégaux de la CIA [Harry Truman, Dwight Eisenhower, Richard Nixon…], les attaques de drones sur les mariages ou l’espionnage des Américains [Barack Obama…]. C’est parce que Trump a mal classifié un paiement de 130 000 dollars pour un accord de confidentialité avec une actrice porno », a écrit Geiger Capital. Donald Trump est jugé sur un problème mineur, n’ayant pas été jugé pour sa tentative de coup d’État le 6 janvier 2021.
En second lieu, la crise à Gaza et l’essor de l’antisémitisme sur les campus américains ont polarisé beaucoup de milliardaires contre les démocrates de gauche et Joe Biden, qui sont considérés trop indulgents avec les Palestiniens. C’est la situation de Bill Ackman, le dirigeant de Pershing Square Capital Management, qui devrait finalement voter pour Trump, selon le Financial Times.
Intérêts bien perçus.
Stephen Schwarzman, le créateur de Blackstone et de religion juive comme M. Ackman, a finalement réconcilié ses différences avec son vieil ami, Donald Trump. Dans une interview avec Bloomberg le 24 mai, il a exprimé son inquiétude croissante face à l’escalade de l’antisémitisme, le poussant à considérer les prochaines élections avec un sens d’urgence accru. Schwarzman a exprimé sa préoccupation partagée par de nombreux Américains que les politiques actuelles en matière d’économie, d’immigration et de relations étrangères poussent le pays dans une direction préjudiciable. Par conséquent, il a décidé de voter pour un changement en soutenant Donald Trump dans sa course à la présidence, a ajouté le milliardaire. Pour lire le reste de l’article, l’accès est réservé aux abonnés.