Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), un bombardement d’Israël a tué au moins seize membres de factions pro-iraniennes dans la région de Hayyan, proche d’Alep en Syrie du Nord. L’attaque a été lancée dans la nuit du dimanche au lundi contre une usine où ces groupes étaient basés, causant des explosions massives.
Depuis le déclenchement de la guerre civile en Syrie en 2011, Israël a mené des centaines d’attaques ciblant l’armée du régime de Bachar Al-Assad et ses alliés pro-iraniens. Les victimes de ce dernier raid comprenaient des Syriens et des ressortissants étrangers, bien que l’OSDH n’ait pas spécifié si toutes étaient des militants.
Le ministère de la défense syrien a confirmé l’attaque, affirmant qu’elle avait été lancée à partir du sud-est d’Alep après minuit, visant diverses positions près d’Alep. Ils ont rapporté plusieurs martyrs et des dommages matériels suite à l’attaque.
L’OSDH, bien que basé au Royaume-Uni, utilise un réseau étendu de sources dans le pays ravagé par la guerre et rapporte que des secouristes et des pompiers ont afflué sur les lieux pour éteindre les incendies et s’occuper des blessés. Ils ont ajouté que Hayyan est sous le contrôle de factions pro-iraniennes composées de Syriens et de ressortissants étrangers.
Depuis octobre, les offensives israéliennes ont augmenté, marquant une guerre intense entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Un incident récent a vu deux raids israéliens cibler une ville balnéaire et le cœur de la Syrie mercredi soir. Ces attaques ont entraîné la mort d’une petite fille conformément aux médias syriens officiels, et la perte de trois guerriers syriens du Hezbollah, conclut par l’OSDH – un groupe allié à Damas.
Vers la fin du mois de mars, des frappes israéliennes sur Alep ont tué au moins cinquante-deux soldats syriens et combattants du Hezbollah, selon l’OSDH ; ce fut le plus grand nombre de victimes pour l’armée syrienne dans ces raids en Syrie depuis octobre.
Les autorités israéliennes donnent rarement des détails sur ces attaques, mais elles ont maintes fois fait savoir qu’elles n’autoriseraient pas l’Iran, leur adversaire déclaré, à augmenter sa présence en Syrie.