Un nouvel accord médical, sur le point d’être conclu entre les syndicats de généralistes et la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) dans les Bouches-du-Rhône, provoque un tumulte spécifique. Le 24 mai, un courrier exprimant ceci a été adressé aux tuteurs du milieu médical, en tête l’agence régionale de santé Provence-Alpes-Côte d’Azur (ARS PACA) et le ministère des solidarités et de la santé, par quarante-quatre cliniques médicales à heures d’ouverture élargies (CHE). Ils expriment leur préoccupation quant à l’impact que les nouvelles structures de prix stipulées dans le texte auront sur leurs opérations.
Selon le document, la majorité des CHE vont arrêter de travailler pendant les soirs, les week-ends et les jours fériés. Certaines pourraient même cesser complètement leurs activités, tandis que d’autres pourraient se déconventionner pour maintenir leur stabilité financière. Cela aura pour conséquence un transfert d’activité vers les services d’urgence, qui sont déjà surchargés, et les généralistes, indiquent les signataires du courrier. Et ceux-ci demandent aux autorités d’engager des « discussions rapidement et productives ».
Les CHE, qui sont répartis dans différentes villes telles que Marseille, Aix-en-Provence, Istres et Salon-de-Provence, accueillent quotidiennement plus de 4 000 patients, dont 10 % après 20 heures. Ils emploient près de 350 médecins généralistes. Quelques-uns ne prennent que les patients sans rendez-vous, tandis que d’autres fonctionnent comme des « cabinets de groupe », où les médecins traitants assurent les gardes en rotation, en plus de leur carnet de patients habituel. Tous travaillent till at least 22:00 and over the weekend. Au cours des dernières années, ils se sont multipliés dans les Bouches-du-Rhône, région qui, avec les Alpes-Maritimes, est précurseur dans ce domaine, et ils jouent tous un rôle significatif dans l’offre de soins du département.
La préoccupation des CHE provient de l’article 50-2 sur la page 90 de la convention qui définit les prix des consultations dites « non régulées » ou non gérées par le système PDSA mis en oeuvre par les conseils de l’ordre et contrôlés par les centres 15 des services d’urgence médicale.
A l’heure actuelle, les consultations effectuées après 20h sont facturées 45,56 euros et celles effectuées pendant les jours fériés et les week-ends sont facturées 61,50 euros. Cependant, selon l’accord, le taux hors PDSA ne sera plus que de 35 euros dans les deux situations. Cela équivaut essentiellement au prix de la consultation de base, soit 30 euros, plus une majoration de 5 euros.
Dr. Aurore Baudoin-Haloche, une généraliste de 40 ans qui a transformé le cabinet de ses parents en un CHE qui fonctionne pendant la semaine et les week-ends jusqu’à 22 heures, s’inquiète de la situation. Elle se demande quel médecin serait disposé à travailler le 14 juillet, le dimanche de la fête des mères ou tout simplement le week-end pour seulement 5 euros de plus. Le CHE, situé au centre de Marseille, n’est pas pris en compte par le PDSA et connaît un grand succès.
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