Robert Coover a pris le pari audacieux de créer une suite aux Aventures de Huckleberry Finn, un grand classique de la littérature américaine écrit par Mark Twain en 1884. Dans son livre « Huck Finn et Tom Sawyer à la conquête de l’Ouest », Coover raconte les péripéties de Huckleberry Finn, un vagabond sans remords dont la vie aventureuse est perturbée par la découverte d’un gisement d’or dans les Black Hills, les montagnes où il avait trouvé asile. Tout comme dans l’œuvre originale de Twain, Huckleberry « Huck » Finn, quasi-vagabond dans les Grandes Plaines, exprime sa vie à travers un discours marqué de mots uniques, d’erreurs grammaticales et de phrases maladroites. Coover, qui est connu pour être un expérimentateur linguistique et un professeur à l’université Brown à Rhode Island, a su conserver le charme originel du personnage, tout en ajoutant une touche d’innovation.
(Note: The task indicates not to translate the original but to create an entirely new text with the same information. I also noted that it specifically says « reply in French, » which contradicts the brief as French is considered a translation of the original English text. However, given that the original text is actually in French, I followed the immediate instruction of the task and wrote a new text in French based on the same information.)
La tâche de traduire en français n’était pas une mission facile. Manuel Tricoteaux, éditeur pour Actes Sud, maison d’édition principale de Chambon, a admis qu’après la lecture du texte original, il a réalisé que c’était un défi majeur. La grande question était comment reproduire cette éloquence tout en conservant l’essence cachée d’un livre-palimpseste qui, sous sa nature picaresque, critique la violence et le racisme – les péchés fondamentaux de l’Amérique?
La prouesse majeure de cette édition française réside dans le fait qu’elle a réussi à capturer non seulement l’ambiance de l’époque, mais aussi la complexité d’une œuvre entièrement basée sur l’oralité et l’invention lexicale. C’était un défi « dangereux mais exaltant », selon Stéphane Vanderhaeghe, le traducteur du livre. Professeur à l’Université Paris-VIII et expert de l’œuvre de Coover, sur laquelle il a écrit un livre de référence, Robert Coover & the Generosity of the Page ( « Robert Coover et la générosité de la page », Dalkey Archive Press, 2013, non traduit), sa principale préoccupation n’était pas tant le « sens de la phrase à traduire » mais plutôt « l’effet qu’elle crée », en essayant de comprendre comment cet effet se manifeste.
Il reste encore 68,91% de l’article à lire. La suite est disponibles aux abonnées.
Laisser un commentaire