À l’aube des élections générales mexicaines vendredi 31 mai, Jorge Huerta Cabrera, qui se présentait pour un siège au conseil municipal d’Izucar de Matamoros, un bourg peuplé d’environ 80 000 âmes en Puebla, un État au cœur du Mexique, a été mortellement abattu. Sa conjointe et un associé ont également été blessés lors de cet attentat, selon des informations reçues par l’Agence France-Presse d’une source gouvernementale de Puebla et d’un agent du bureau du procureur. La presse locale rapporte que M. Huerta Cabrera, alors âgé de 30 ans, a été victime de plusieurs tirs en plein jour, au moment où il sortait de sa voiture.
Cette campagne électorale a malheureusement été marquée par la mort de plus de vingt candidats à des fonctions locales, d’après les autorités. Le gouvernement fédéral mexicain fait état d’un total de 25 candidats à des postes locaux assassinés depuis le commencement de la campagne, tandis que l’ONG Data Civica avance le chiffre de trente.
Le dernier meurtre en date avant celui-ci s’est produit le mercredi 29 mai. Il avait pour cible Alfredo Cabrera, candidat à la mairie du hameau de Coyuca de Benitez, dans l’État du Guerrero, situé au sud du pays.
Jusqu’à 27 000 individus ont été déployés pour protéger les bureaux de vote le jour du scrutin du 2 juin, jour où les citoyens mexicains éliront leur nouveau président ainsi que plus de 20 000 leaders à l’échelle nationale et locale.
Drug cartels and other criminal outfits are exerting pressure on candidates from all parties in hopes of maintaining their sway post-elections. As per officials, they’re also seeking to enforce their candidates by selecting one and preventing others from presenting themselves under the threat of death. The government has stated the deployment of 27,000 troops and national guard members to ensure the secure conduct of voting offices on Sunday. This content has a contribution and has been reutilized.