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Procès Trump: Confrontation Finale Deux Stratégies

Il est crucial d’évaluer seulement les faits dans n’importe quel procès criminel, une illusion qui semble être difficile à maintenir dans le procès actuel de Donald Trump à New York. Le mardi 28 mai, durant la plaidoirie et l’argumentation clôturant les vingt et un jours d’audience, la lourde responsabilité portée par les douze citoyens assignés pour juger de l’innocence ou la culpabilité de l’ancien président est apparue. Trump a été inculpé pour trente-quatre chefs d’accusation de « falsification de documents financiers ».

Dans ce contexte dramatique, deux versions contradictoires ont été présentées aux jurés. L’une démolissait, relativisait et semait le doute en faveur de l’accusé. L’autre, pour le compte de l’accusation, a réintégré le concept d’une « conspiration » dont les électeurs américains auraient été les victimes lors de l’élection présidentielle de 2016, que l’accusé a gagnée.

Todd Blanche, l’avocat principal de Donald Trump, a présenté l’affaire comme un simple « problème de papiers » lors de la matinée, qui devrait aboutir à « un verdict rapide et facile de non-culpabilité ». Il a sévèrement critiqué un témoin clé de l’accusation, Michael Cohen, l’ancien avocat personnel du milliardaire. C’est Cohen qui a contracté une hypothèque pour régler en urgence l’ex-actrice porno Stormy Daniels quelques jours avant les élections de 2016, afin de la faire taire sur sa liaison avec le candidat Donald Trump survenue dix ans plus tôt lors d’un tournoi de golf. Une liaison que le milliardaire nie toujours.

Au cours du procès, l’accusé, autrefois témoin, aurait agi de manière autonome avant de s’enfoncer dans un marécage de faussetés. Todd Blanche, l’avocat de la défense, a souligné l’importance de ce « mensonge » lors de sa plaidoirie, le comparant à un virus qui aurait contaminé le procès de l’accusation. D’après lui, Michael Cohen serait « le menteur le plus grandiose qui ait jamais existé », rien de moins. Le dossier serait entaché à cause du rôle prépondérant de Cohen, qui selon l’accusation, aurait été fasciné par Donald Trump depuis deux décennies, oscillant entre adoration et détestation.

La défense a cherché à transformer Trump en victime. Cette tactique d’éloquence simpliste comportait néanmoins une contradiction : elle devait masquer la nature de la relation professionnelle entre Cohen et Trump. Cohen aurait reçu une compensation financière en 2017 de la part du milliardaire, alors président, pour la continuation de son rôle de conseiller. Un accord « verbal » aurait étendu ce partenariat. Blanche a dépeint un « leader du monde libre » débordé de travail à la Maison Blanche, tandis que d’autres témoignages ont décrit Trump comme un adepte du micromanagement. Le reste de l’article est réservé aux abonnés.

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