La force maritime française a intercepté 2,4 tonnes de cocaïne à bord d’un bateau de pêche vénézuélien dans l’océan Atlantique, à environ 1 500 km au nord-est de la Martinique, comme l’ont révélé les Forces Armées aux Antilles (FAA) le lundi 27 mai. L’opération a été menée par l’équipage du navire de guerre Ventôse, sur la base de renseignements fournis par la Direction Générale des Douanes, en collaboration avec le bureau de lutte contre les stupéfiants OFAST, comme indiqué sur la page Facebook des FAA. Face à la révélation de l’emplacement du navire par l’hélicoptère Panther, l’armée a réussi à arraisonner le navire et à confisquer 81 paquets de cocaïne. Par la suite, l’équipage et la marchandise ont été remis aux autorités vénézuéliennes en mer. Cette septième prise de l’année 2024 porte désormais le total des stupéfiants saisis par les FAA à plus de 12 tonnes.
Le trafic de drogue est particulièrement élevé dans la région des Antilles-Guyane, avec les trafiquants utilisant tous les moyens possibles pour transporter des quantités de plus en plus grandes de drogues de l’Amérique du Sud vers l’Europe ou les États-Unis. En 2022, selon les dernières chiffres officiels, 27,7 tonnes de cocaïne ont été saisies, soit une augmentation de 5% par rapport à 2021, une quantité qui a été multipliée par cinq en dix ans.
L’importation par voie maritime est le mode de transport le plus courant pour la cocaïne en France, constituant 75,4 % des saisies, ce qui représente 16,3 tonnes. Plus précisément, 55 % de cette cocaïne confisquée en 2022 avait pour origine les Antilles et la Guyane, agissant en tant que zones de passage avant d’atteindre la métropole.