« Conversation après décès
Qu’est-ce qui les traverse l’esprit ? Sont-ils conscients des photographes qui vocifèrent leurs noms ? Est-ce qu’ils apprécient cela ? Ou auraient-ils plutôt souhaité être chez eux, affalés sur le divan, avec un caleçon et un tee-shirt de cou mou devant une série télévisée fascinante ? Personne ne le sait, car à Cannes, les interrogations existentielles et les incertitudes sont balayées par le courant des projections et des marches… Nous avons donc ici le metteur en scène David Cronenberg et les comédiens Diane Kruger et Vincent Cassel venant présenter Les Linceuls, le récit de l’inventeur d’un système innovant permettant de se connecter à des êtres perdu.
Regard gelé
Comment mieux aborder le sujet que par les lunettes de David Cronenberg ? Il porte depuis quelques années, au cours de différentes cérémonies, avant-premières, festivals et red carpet, cette paire de lunettes étrange devenue le symbole de sa créativité et de son intuition futuriste. De quoi s’agit-il, en réalité ? Il s’agit d’une paire de lunettes Julbo glaciers, conçues en collaboration avec l’Ecole nationale de ski et d’alpinisme de Chamonix. Le prix ? 155 euros.
Vue en double
À ses côtés, Vincent Cassel porte aussi une paire de lunettes de soleil. Bien plus traditionnelle, elles méritent néanmoins d’être expliquées. Dans le monde des lunettes, les lentilles sont classées en cinq catégories, du plus clair au plus sombre. Dans ce cas, l’acteur a choisi une paire dotée de lentilles de classe 1, légèrement teintées, laissant filtrer 85% de la lumière. Ces lentilles peuvent donc être portées à l’intérieur sans altérer la vision. Pour la frime en période de festival, c’est parfait.
Dégustation amère »
Franchement dit, cette veste prune légère n’est pas le choix idéal. Premièrement, elle a des revers crantés, qui sont assez inappropriés pour une veste croisée, qui nécessite des revers en pointe. De plus, sa coupe manque cruellement de précision. Outre le boutonnage excessivement bas, on doit souligner le grand espace entre le col de la chemise et celui de la veste, une erreur grave que les experts nomment « collar gap ».
Malgré ces imprécisions, on peut apprécier la robe portée par l’actrice Diane Kruger, qui est placée juste à côté. Cette pièce réussit l’exploit incroyable d’évoquer une piscine municipale avec un liner mal installé, tout en mettant en valeur le savoir-faire artisanal fondamental de la haute couture grâce à son jeu de drapés. Cette robe est une création signée Atelier Versace.
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