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25 mai 2024 19 h 12 min

Valletoux promet interdiction poudre énergisante inhalée

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L’entreprise Highbuy, basée à Marseille, a suscité la fureur du ministre de la santé, Frédéric Valletoux, en faisant la promotion d’un produit à inhaler par le nez, connu sous le nom de « Sniffy ». La substance, qui est vendue en ligne à 14,90 euros l’unité, est décrite par l’entreprise comme un stimulant totalement légal. Les principaux ingrédients de Sniffy sont la l-arginine, un acide aminé, de la caféine, de la créatine, de la l-citrulline, de la taurine et de la maltodextrine.

Frédéric Valletoux s’est exprimé publiquement sur Franceinfo le samedi 25 mai, indiquant qu’il chercherait à interdire le produit dans les prochains jours. De son côté, Philippe Coy, président de la Confédération des buralistes, a déclaré à l’Agence France-Presse que bien que les ingrédients de Sniffy ne soient pas illégaux, il est clairement contre l’utilisation du produit. Selon lui, le nombre de détaillants vendant le produit est relativement faible, peut-être quelques dizaines.

Philippe Coy a également exprimé des doutes quant au nombre de collègues buralistes qui seraient tentés de vendre ce produit, en se basant sur les nombreuses réactions négatives qu’il a reçues ces dernières semaines. Il semble donc que Sniffy soit principalement vendu en ligne.

Le ministre de la santé, Frédéric Valletoux, n’a pas mâché ses mots en critiquant la ressemblance du produit avec de la cocaïne, à la fois dans son apparence et dans son mode d’utilisation. Il trouve exaspérant que de tels produits soient offerts aux jeunes. De plus, il est irrité par ceux qui cherchent à attirer les jeunes vers le tabagisme et la consommation de drogues en utilisant un discours insouciant, prétendant que c’est original et pas dangereux, tout en cachant leur véritable objectif qui est d’induire une dépendance.

Valletoux a également souligné l’effort constant de la loi pour suivre ceux qu’il nomme les « vendeurs de mort », même s’il admet que l’expression pourrait être considérée comme radicale. Il décrit leur effort comme une tentative constante de développer de nouvelles manières d’attirer les jeunes gens vers des comportements nocifs pour leur santé.