La déclaration du Vatican le mardi 21 mai a révélé qu’ils avaient décidé de disculper le cardinal canadien, Gérald Cyprien Lacroix, qui était suspecté d’agression sexuelle. Leur décision était basée sur un rapport commandé par le pape et réalisé par un ancien juge du Québec. Le rapport affirmait que les actions du cardinal Lacroix n’offraient aucune preuve d’un comportement déplacé ou d’abus, selon le Vatican.
En raison de ces résultats, aucune autre enquête canonique approfondie contre le cardinal, un proche conseiller du pape François, n’est prévue. Lacroix, archevêque de Québec et primat de l’Eglise catholique canadienne, était impliqué dans un scandale d’agressions sexuelles qui a frappé son diocèse depuis plusieurs années.
Des accusations avaient été portées contre le prélat de 66 ans, affirmant qu’il avait commis des agressions sexuelles sur une adolescente de 17 ans entre 1987 et 1988, comme l’a révélé la presse canadienne. La victime présumée, faisant partie d’une famille catholique dévouée, assistait à des séminaires bibliques avec ses parents au moment de l’incident présumé. L’avocat des victimes, Alain Arsenault, avait fait état d’« attouchements » dans une interview avec l’Agence France-Presse.
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