Il y aura sept candidats pour l’élection présidentielle du 29 juin en Mauritanie selon la dernière liste des participants publiée par le bureau constitutionnel le 20 mai. Parmi eux se trouve le président actuel, Mohamed Ould Ghazouani, et six autres hommes. Âgé de 67 ans, M. Ghazouani dirige ce grand pays de près de 4,5 millions d’habitants situé à la jonction de l’Afrique du Nord et de l’Afrique subsaharienne depuis 2019. Il est le favori pour un deuxième mandat.
Mohamed Ould Abdel Aziz, son prédécesseur et ancien allié déchu sous le régime de M. Ghazouani, n’a pas été retenu comme candidat par le bureau constitutionnel. En décembre 2023, M. Aziz a été condamné à cinq ans de prison pour avoir fait fortune de manière illégale. Bien qu’il se soit toujours défendu contre ces accusations, il est actuellement en prison.
La semaine dernière, le conseil constitutionnel a inopinément permis à M. Aziz de quitter la prison pour déposer sa candidature. Cependant, sa candidature a été immédiatement rejetée pour des problèmes techniques, dont un manque de parrainages.
Les autres candidats à la présidence incluent le leader du parti islamiste d’opposition Tewassoul, Hamadi Ould Sid’El Moctar, et le défenseur des droits de l’homme, Biram Ould Dah Ould Abeid, qui a terminé deuxième lors de l’élection présidentielle de 2019.
La Mauritanie a été témoin d’une série de putschs de 1978 à 2008, jusqu’à ce que les élections de 2019 signalent la première passation de pouvoir entre deux chefs d’État élus. Tandis que le djihadisme s’étendait dans d’autres régions du Sahel, la nation n’a pas été la cible d’agressions depuis 2011.
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