En juin 2022, suite à la résiliation de mon contrat d’apprentissage en communication due à la dissolution judiciaire, j’ai rejoint France Travail (autrefois connu sous le nom de Pôle emploi). A cette époque, je poursuivais une maîtrise en gestion de projets innovants dans une école de commerce à Mérignac, près de Bordeaux. Mon licenciement n’a pas été une surprise étant donné que l’entreprise pour laquelle je travaillais, spécialisée dans les formations de santé, montrait des signes de déclin. Cela m’a néanmoins placé dans une situation économique précaire. Avec une allocation de chômage de seulement 450 euros par mois face à un loyer de 550 euros à Bordeaux et à mon ancien salaire de 1300 euros par mois durant mon alternance, j’étais financièrement en difficulté. Mes parents m’ont soutenu pendant quelques mois, avant que je sois contraint de quitter mon appartement et de retourner vivre chez eux à Pau.
Durant ma deuxième année de master, j’ai effectué les déplacements entre Pau et Mérignac pour assister aux cours qui n’avaient lieu que les lundis et mercredis, les autres jours étant normalement dédiés au travail en entreprise. Cependant, ce rythme est devenu insoutenable et j’ai dû le stopper, en partie à cause des coûts de carburant élevés.
J’ai contacté la directrice de mon école pour qu’elle m’assiste dans ma recherche d’une nouvelle alternance. J’avais jusqu’au 31 décembre 2022 pour trouver une autre opportunité dans la région, sans quoi je devrais payer les frais de scolarité habituellement couverts par l’entreprise employeur. Malheureusement, toutes mes tentatives ont été vaines, c’est pourquoi j’ai mis fin à mon contrat avec l’école peu avant cette date limite.
Quelques semaines après, j’ai décidé d’intégrer un Master 2 dans une institution spécialisée en marketing et communication, entièrement en ligne et en alternance. Rapidement, j’ai obtenu une position d’alternance dans le domaine de la communication dans un centre sportif situé entre Tarbes et Lourdes dans les Hautes-Pyrénées. Mon contrat d’apprentissage a pris fin en janvier 2024.
Mes collègues ont eu l’opportunité de continuer dans les entreprises où ils étaient en alternance. Pour ma part, je n’ai pas désiré étendre l’expérience puisque je ne me plaisais pas dans l’environnement de travail ni dans les tâches assignées. Le 7 février, je me suis donc présenté à nouveau chez France Travail.
J’ai touché ma première allocation en avril pour le mois de mars, dont le total était de 344,77 euros. C’est-à-dire 100 euros de moins que le montant prévu. Mon dossier indiquait clairement: « Votre allocation journalière sera de 14,99 euros et 449,70 euros pour un mois de 30 jours ». Certaines situations me laissent perplexe.
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