Depuis plus d’une semaine, l’armée ukrainienne s’efforce de résister à l’attaque russe sur la région frontalière de Kharkiv, en Russie, alors que des volontaires et des policiers évacuent les résidents des régions fortement bombardées du nord-est de l’Ukraine. Le samedi 18 mai, huit jours après le début de cette attaque récente, le gouverneur de la région, Oleg Synegoubov, a annoncé que près de 10 000 personnes avaient été évacuées des villages ciblés, sans inclure un plus grand nombre qui avaient quitté leurs domiciles par leurs propres moyens.
Cette récente offensive terrestre a surpris l’armée ukrainienne le vendredi 11 mai, malgré plusieurs avertissements préalables, se produisant à un moment propice pour le Kremlin. Les forces de Kiev, ayant désormais adopté des positions défensives le long de la vaste ligne de front traversant le pays de l’Est au Sud, sont confrontées à une pénurie de soldats et un manque de munitions en raison des retards de livraison occidentaux.
Les autorités ukrainiennes ont déclaré l’envoi de renforts pour contrer l’armée russe, qui a réussi à pénétrer les défenses jusqu’à 10 km à l’intérieur. Cependant, selon des déclarations du président, Volodymyr Zelensky, cité par l’Agence France-Presse, la situation se serait depuis améliorée. Néanmoins, le président exprime des craintes que les forces adverses ne lancent une attaque plus vaste pour prendre le contrôle de Kharkiv, la deuxième plus grande ville d’Ukraine, située non loin de la Russie.
« Vladimir Poutine, le dirigeant du Kremlin, avait déclaré la veille qu’il n’avait pas pour projet d’envahir la ville « pour le moment », insistant que cette récente attaque avait pour principal objectif la mise en place d’une zone de sauvegarde pour arrêter les raids ukrainiens sur les terres russes adjacentes.
« Nous ne souhaitons pas revivre une occupation ».
Les résidents ukrainiens des hameaux dans l’est de la région de Kharkiv sont obligés de s’échapper de leurs foyers constamment ciblés depuis plus d’une semaine. Ceux qui ne disposent pas d’un véhicule reçoivent de l’aide des forces de l’ordre ou des volontaires, qui les transportent vers les grandes agglomérations, qui sont elles-mêmes régulièrement visées par des drones, des missiles et des bombardements aériens.
Le 14 mai, à l’extérieur d’un centre d’accueil dans la banlieue de Kharkiv, des centaines d’hommes, de femmes et d’enfants s’inscrivaient auprès des autorités pour bénéficier d’une aide financière et se loger dans des logements sociaux de la région.
Il reste encore 56,56% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. »
Laisser un commentaire