« Vingt œuvres notables ont été présentées au cours de la vingtième semaine de l’année, dont dix romans, une anthologie de nouvelles et de poésies, une bande dessinée, un livre magnifiquement illustré, ainsi que plusieurs essais relatifs à la philosophie et à l’histoire.
Fabio Baca nous présente son deuxième roman « Nova ». Son précédent ouvrage, « Une chance insolente » (Gallimard, 2022), était une satire sur les conséquences désastreuses qu’un flot ininterrompu de bonne chance avait sur le protagoniste, rendant sa vie insipide sans l’incertitude ou l’angoisse inhérente à la vie.
Cependant, dans « Nova », l’héro de Baca exhibe une caractéristique unique, une forte aversion à la violence par conviction ou peut-être par héritage génétique. Il est dépeint comme un homme exemplaire dans son rôle de père, de mari, d’ami et de médecin qui ne bataille pas avec ses démons intérieurs. Tout bascule cependant après que sa femme est victime d’une agression en public, le poussant à questionner si son pacifisme est en fait de la lâcheté. Guidé par un ami adepte de la sagesse zen, il comprend qu’il ne peut ignorer la violence inhérente à l’homme, mais doit plutôt apprendre à la contrôler. Le personnage central de l’histoire se tourne alors vers les arts martiaux et adopte de manière presque burlesque les principes de sa nouvelle philosophie de vie.
Malgré la finesse ironique, Nova de Baca est moins impressionnant que son prédécesseur. Le prisme du zen, plutôt qu’un élément esthétique, agit comme un écran qui diffuse son message. Par F. By. »
L’odyssée martienne décrit dans « Nova » de Fabio Baca, traduite de l’italien par Nathalie Bauer et publié par Gallimard, démontre un récit brillant de science-fiction. Le roman suit l’histoire de Clay Sawyer, le seul survivant d’une mission désastreuse sur Mars, qui est retourné miraculeusement sur Terre.
Sawyer est aux prises avec l’amnésie et lutte pour faire face aux traumatismes inconcevables qu’il a endurés. Alors qu’il se remet de ses expériences, il ressent une pression croissante, provenant de diverses sources. Son rapport officiel, qui restera à présenter lorsque sa mémoire sera récupérée, semble susciter certaines inquiétudes. L’Agence spatiale préférerait-elle éviter la défaite publique aux yeux du public et des bailleurs de fonds? Pendant que ces intrigues se développent, l’ouest et le sud des États-Unis sont frappés par des incendies de plus en plus hors de contrôle, tandis que les effets négatifs du changement climatique s’accumulent partout sur Terre.
L’auteur du livre, Gil Bartholeyns, est un jeune historien et anthropologue belge qui enseigne à l’Université de Lille. Après son premier roman qui présentait un regard sur l’élevage industriel, « L’Occupation du ciel » offre une vision originale de l’industrie spatiale, imprégnée par la technologie et les médias, tout en déployant une narrative impressionnante. Les lecteurs peuvent finir par rêver de voir Matt Damon jouer le rôle de Sawyer pour rendre l’histoire encore plus émouvante. Dans ce contre-récit, les priorités de l’humanité et de ses leaders sont remises en question avec de l’humour et de l’intelligence.
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