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17 mai 2024 2 h 09 min

Violences extrême droite Drôme: peines réduites

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Le jeudi 16 mai, nous avons appris que la cour d’appel de Grenoble avait réduit les peines de six hommes qui avaient été condamnés fin novembre pour leur participation à une manifestation d’extrême droite suite à la mort de Thomas à Crépol. « Les six accusés ont été condamnés à une peine de six mois de prison », a déclaré la Cour d’appel de Grenoble à l’Agence France-Presse, confirmant une information de France Bleu. Ils sont également interdits de séjour dans la Drôme et de possession d’une arme pour une durée de cinq ans.

Jugés en comparution immédiate au tribunal de Valence en novembre, ils avaient été reconnus coupables de « participation à un groupement formé dans le but de préparer des violences », de « dégradations » et de « violence » envers un policier. Ils avaient été condamnés à des peines allant de six à dix mois de prison ferme. Maître Peter Assaghle, avocat de trois des accusés, avait critiqué le tribunal pour sa sévérité manquant de nuance.

Ils avaient été remis en liberté en janvier en attendant leur appel. Le temps déjà purgé sera déduit des six mois et le reste sera « intégralement effectué sous le régime de détention à domicile avec surveillance électronique, semi-liberté ou placement extérieur sous le contrôle du juge de l’application des peines », a indiqué la Cour d’appel de Grenoble.

Le 25 novembre 2023, des dizaines de militants de l’identitarisme s’étaient réunis à Romans-sur-Isère dans le but de « régler leurs comptes », selon les autorités, avec les jeunes du quartier de la Monnaie, parmi lesquels figuraient certaines des personnes impliquées dans la mort de Thomas, un adolescent de 16 ans mortellement blessé à coup de couteau lors d’un bal de village à Crépol quelques jours auparavant.

En février, cinq individus ayant participé à ce défilé ont été jugés coupables par le tribunal de Valence et ont reçu une peine de cinq mois de prison suspendue. Deux autres participants ont été acquittés. Par ailleurs, neuf résidents de Romans-sur-Isère font face à des accusations et six d’entre eux sont actuellement en détention provisoire, tous suspectés d’avoir joué un rôle dans le décès du jeune Thomas.