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17 mai 2024 21 h 07 min

Poutine pourrait ignorer trêve olympique Paris

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Vladimir Poutine, le chef de l’Etat russe, a indiqué qu’il ne suivra pas la tradition de la trêve olympique lors des Jeux Olympiques (JO) de Paris, en continuant les hostilités en Ukraine, en dépit de l’appel de son équivalent français, Emmanuel Macron. « Ces normes olympiques, y compris le cessez-le-feu olympique, sont très appropriées (…). Néanmoins, ils ont été respectés par une petite partie d’Etats dans le passé, à part l’ancienne Grèce « , a indiqué M. Poutine aux journalistes russes, après une visite de deux jours en Chine.
Il a également fait allusion à l’idée que la Russie, bannie des JO de Paris à cause de son attaque contre l’Ukraine, n’a pas besoin de suivre les règles du Comité olympique international.
« Les dirigeants sportifs internationaux bafouent aujourd’hui les normes de la Charte olympique (…) en bloquant nos athlètes de participer aux JO sous leur emblème, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous nous soumettions à leurs règles installées », a-t-il énoncé. « Pour réclamer quelque chose d’autrui, il faut d’abord se conformer aux règles », a-t-il déclaré.
Emmanuel Macron, le Président français, avait proposé de « tout mettre en œuvre » pour instaurer un cessez-le-feu olympique mondial lors des JO de Paris. Il a déclaré recevoir le soutien du président Xi Jinping début mai.
Cette semaine, Macron a rappelé une fois de plus « l’importance d’un cessez-le-feu olympique pour que la Russie stoppe ses actions en cours et que toutes les démarches diplomatiques nécessaires soient mises en place pour entamer un dialogue respectueux du droit international et des intérêts légitimes de l’Ukraine ».

Lors de leur rencontre prolongée à Pékin jeudi dernier, Xi Jinping et Vladimir Poutine n’ont pas abordé le sujet publiquement. Durant les Jeux Olympiques de Pékin en 2008, la Russie était déjà entrée en conflit avec la Géorgie, lorsque cette dernière avait tenté de reprendre le contrôle d’une région séparatiste soutenue par Moscou.

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