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« Corée du Nord tire missiles balistiques »

Selon les informations de l’armée sud-coréenne, le vendredi 17 mai, la Corée du Nord a lancé plusieurs objets présumés être des missiles balistiques à courte portée en direction de la mer du Japon. Ces actions ont eu lieu quelques heures après le démenti de Kim Yo-jong, la sœur du leader nord-coréen Kim Jong-un, concernant des allégations selon lesquelles la Corée du Nord enverrait des armes à la Russie.

Les missiles ont volé une distance approximative de 300 kilomètres avant de se perdre dans les eaux de l’est de la péninsule coréenne, selon l’état-major interarmées de la Corée du Sud. Ils ont également indiqué que l’armée sud-coréenne avait augmenté sa vigilance et surveillance en prévision de nouveaux lancements.

Plus tôt le même jour, Kim Yo-jong avait déclaré que la Corée du Nord n’avait aucune intention de transmettre ses compétences militaires techniques à tout autre pays, comme l’indiquait un communiqué publié par l’agence de presse officielle KCNA. Elle a en outre démenti les accusations de Séoul et de Washington qui prétendaient que la Corée du Nord cherchait à exporter ses armes en Russie.

Dans son annonce, Kim Yo-jong a clarifié que les armes tactiques produites par la Corée du Nord, comme les lance-roquettes multiples et missiles récemment dévoilés, avaient uniquement le but d’empêcher Séoul de formuler de fausses idées.
« Il est clair que ces armes seront utilisées pour arrêter Séoul de formuler des idées étranges », a-t-elle déclaré.

Ce rapport intervient à la suite d’une série de sanctions émises par l’ONU.

Les lancements de missiles ont eu lieu à la suite de la dissolution du système d’observation des sanctions de l’ONU contre la Corée du Nord et son programme nucléaire, en raison d’un veto de la Russie au Conseil de sécurité de l’ONU. En mars, la Russie a opposé son veto à une proposition visant à prolonger d’un an le mandat du comité d’experts chargé de surveiller lesdites sanctions.

Depuis 2006, l’ONU a imposé une série de sanctions à Pyongyang qui ont été plusieurs fois durcies, bien que le pays ait continué à développer ses programmes nucléaires et d’armement. Selon Washington et Séoul, le leader nord-coréen Kim Jong-un aurait envoyé des armes à Moscou, ce qui serait en violation des sanctions des Nations Unies.

Ce lancement a également eu lieu un jour après des exercices aériens entre les États-Unis et la Corée du Sud, exercices que Pyongyang perçoit comme des préparatifs d’une invasion de son pays ou d’un renversement de son régime. Depuis le début de l’année, la Corée du Nord a désigné la Corée du Sud comme son « ennemi principal », a fermé les agences dédiées à la réunification et au dialogue intercoréen, et a menacé de faire la guerre à quiconque enfreindrait son territoire, même d’un minuscule 0,001 millimètre.

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